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Actualités - CHRONOLOGIES

Le prix Saïd Akl à Hareth Boustani

Dr Hareth Boustani a reçu hier le prix Saïd Akl pour ses recherches historiques sur l’ère phénicienne, publiées dans une série d’articles parus dans L’Orient-Le Jour. La cérémonie s’est déroulée au siège de l’Ordre de la presse, à Raouché, en présence notamment du représentant de l’Ordre, Kamal Ghorayeb, du représentant du ministre de la Culture, Ramez Esber, de l’ancien ministre de l’Information Georges Skaff et de Me Najy Boustani, ainsi que de plusieurs figures du monde politique et littéraire. Ayant obtenu il y a quinze ans le prix Jawad Boulos pour son livre Carthage, fille de Tyr, Hareth Boustani est docteur en histoire et archéologie, professeur d’histoire des civilisations anciennes et d’archéologie, ancien conservateur du Musée national. Éminent spécialiste de l’histoire de la Phénicie, il remporte aujourd’hui le prix Saïd Akl pour ses écrits et recherches sur l’histoire de la civilisation phénicienne, ses conquêtes, sa gloire. Le poète Saïd Akl, dans son allocution de circonstance, a déclaré : «Nous célébrons aujourd’hui l’ère de la Phénicie, mère patrie de l’Europe d’outre-mer (…) et si on nous dit : vous êtes les Phéniciens, nous répondrons : nous sommes la Phénicie !». Le poète a rendu hommage à M. Boustani pour avoir reconstitué l’histoire de la Phénicie et mis au jour le lien avec le Liban d’aujourd’hui. «Hareth Boustani est aujourd’hui le seul spécialiste de l’histoire phénicienne», a-t-il souligné. Puis, employant un jeu de mots de la langue arabe, il ajouta : «Il est le gardien de notre histoire». «Digne fils de son père, Fouad Ephrem el-Boustani, il fait honneur au Liban et à la famille Boustani, l’un des piliers de notre renaissance culturelle», a-t-il conclu. M. Boustani, visiblement ému, a remercié L’Orient-Le Jour pour la publication de ses recherches. M. Boustani a déclaré chercher essentiellement à faire connaître notre civilisation ancienne. À travers ses écrits en langue française, il espère une «ouverture d’esprit culturelle». «L’ouverture francophone et le dialogue des cultures aident à se connaître et à connaître les autres ; nous ne pouvons aller à contre-courant de l’histoire, qui va aujourd’hui vers la globalisation», a-t-il précisé. «Le danger qu’il y a à se recroqueviller sur soi est que cela mène à la sclérose humaine et culturelle». Le prix Saïd Akl a été institué, il y a déjà plusieurs décennies, par son fondateur, pour récompenser ceux qui œuvrent pour la grandeur du Liban, quel que soit le domaine de leurs travaux.
Dr Hareth Boustani a reçu hier le prix Saïd Akl pour ses recherches historiques sur l’ère phénicienne, publiées dans une série d’articles parus dans L’Orient-Le Jour. La cérémonie s’est déroulée au siège de l’Ordre de la presse, à Raouché, en présence notamment du représentant de l’Ordre, Kamal Ghorayeb, du représentant du ministre de la Culture, Ramez...