Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Polémique - Hariri répond aux critiques de Hoss

Le Premier ministre Rafic Hariri a répondu hier indirectement aux critiques virulentes de son prédécesseur Sélim Hoss sur la manière dont le gouvernement actuel gère la crise économique. M. Hariri a estimé dans ce cadre que «nous sommes sur la bonne voie». Selon lui, rien ne justifie «le climat d’inquiétude que d’aucuns tentent de susciter». Dans un discours prononcé à l’occasion de l’ouverture du deuxième congrès international sur «le dialogue des cultures arabe et occidentale à travers la Méditerranée» organisé par l’Université arabe, le Premier ministre a ajouté : «Certaines personnes ne souhaitent pas que la situation s’améliore dans le pays. Elles propagent des rumeurs en brossant un tableau qui n’a rien à voir avec la réalité». M. Hariri a affirmé que «le pays est désormais immunisé contre tous les genres de rumeurs, et les gens dont les cœurs sont chargés de rancunes n’ont plus leur place dans la société libanaise». Le chef du gouvernement répondait ainsi aux propos que l’ancien président Sélim Hoss avait tenus concernant la responsabilité du cabinet Hariri dans la crise économique. Selon lui, cette crise est «toujours à son paroxysme malgré tous les indices dont font état les responsables. Le peuple ne se nourrit pas d’indices», a-t-il ajouté dans un communiqué à la presse. M. Hoss a relevé, «parmi les indices négatifs, la chute des actions de Solidere qui, de 7,6 dollars au départ du gouvernement précédent, sont tombés à 4,5 dollars le 4 mai dernier». Il a en outre critiqué la politique d’emprunt du cabinet Hariri. À ses yeux la tentative de restructurer la dette publique n’a plus aucun sens dans la mesure où les bons du Trésor émis en dollars sur une période de cinq ans sont assortis d’un intérêt de 10 %. La marge entre l’intérêt sur les bons émis en LL et ceux émis en dollars s’est donc rétrécie, constate M. Hoss.
Le Premier ministre Rafic Hariri a répondu hier indirectement aux critiques virulentes de son prédécesseur Sélim Hoss sur la manière dont le gouvernement actuel gère la crise économique. M. Hariri a estimé dans ce cadre que «nous sommes sur la bonne voie». Selon lui, rien ne justifie «le climat d’inquiétude que d’aucuns tentent de susciter». Dans un discours prononcé...