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Actualités - CHRONOLOGIES

Les points de litige entre le Liban et l’Onu

Il y a des différences fondamentales entre la position du Liban et celle du secrétaire général de l’Onu Kofi Annan concernant la situation au Sud. C’est du moins ce que relève une source ministérielle qui a requis l’anonymat. La même source relève ainsi les points litigieux suivants entre les deux parties : – Le Liban réclame une diminution progressive du nombre des Casques bleus alors que M. Annan recommande une réduction d’environ 55 % des éléments de la Finul et ce, en l’espace d’un an. – Le Liban estime qu’Israël n’a pas appliqué la résolution 425 dans son intégralité, les fermes de Chebaa étant toujours occupées. D’après Beyrouth, tous les moyens – militaires ou diplomatiques – sont bons pour aboutir à leur libération. Quant au secrétaire général des Nations unies, il affirme que la 425 a été bel et bien appliquée et que la question des fermes de Chebaa dépend de l’exécution de la 242. Selon lui, le Liban doit donc patienter et mettre un terme aux opérations de la résistance pour éviter l’escalade. – Appuyé par Washington, Paris et les membres de l’UE, M. Annan insiste sur un déploiement de l’armée libanaise à la frontière avec Israël conformément à la 425. Beyrouth refuse de prendre une telle mesure sous prétexte que l’armée n’a pas à garantir la sécurité de l’État hébreu. La source gouvernementale a émis d’autre part un certain nombre de remarques sur le contenu du rapport de Kofi Annan au Conseil de sécurité, indiquant à ce sujet que le Liban a tenté en vain de convaincre le secrétaire général de la nécessité de reporter ses propositions concernant l’avenir des Casques bleus. En vertu de la résolution 1337 de janvier 2001, c’est la nature de la mission onusienne qui, à terme, serait transformée au Sud dans la mesure où la Finul deviendrait une simple force d’observation à l’instar de l’Onust. Dans ce cadre, les Casques bleus auraient notamment pour tâche de veiller au respect de la ligne bleue. C’est dénier implicitement au Hezbollah le droit d’effectuer des opérations pour la récupération des fermes de Chebaa. Mais la diplomatie libanaise s’active en vue d’apporter certaines modifications au rapport de M. Annan avant le 15 mai, date à laquelle le Conseil de sécurité devrait donner son aval au dit rapport.
Il y a des différences fondamentales entre la position du Liban et celle du secrétaire général de l’Onu Kofi Annan concernant la situation au Sud. C’est du moins ce que relève une source ministérielle qui a requis l’anonymat. La même source relève ainsi les points litigieux suivants entre les deux parties : – Le Liban réclame une diminution progressive du nombre des...