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Actualités - CHRONOLOGIES

Opposition - Deux militants aounistes passés à tabac par des inconnus à la LAU - Nouvelle vague d’interpellations, selon le CPL

Le Courant patriotique libre (CPL – aouniste) a fait état hier dans un communiqué d’une série d’interpellations dans les rangs de ses militants entre le 1er et le 2 mai. Deux étudiants affiliés au CPL ont par ailleurs été passés à tabac hier par des inconnus selon les aounistes. Dans son communiqué, le CPL a réaffirmé que ces interpellations entrent «dans le cadre de l’agression permanente perpétrée par les services de renseignements contre notre courant». Voici les différents incidents qui ont pris pour cible les aounistes ces dernières 48h, selon le CPL : «Le mardi 1er mai, Tony Orian et certains de ses amis ont été battus place Sassine à Achrafieh. Siham Younès et Ragheb Abi Akl ont été interpellés à Jbeil alors qu’ils distribuaient des tracts appelant à la libération de leurs camarades en état d’arrestation (suite à l’affaire du «canular» de la faculté des sciences de l’Université libanaise à Fanar). Ils ont été relaxés quelques heures après. Gaby Mechleb et Elie Nemnem ont été interpellés à Furn el-Chabbak, puis ont été relaxés en soirée. Elie Saber a été interpellé à Sin el-Fil dans la matinée avant d’être relaxé en soirée. Rami Mahmoud Abou Daher, arrêté dimanche matin à Ebbé (Tripoli), a été relaxé. Abou Daher a été sauvagement battu et porte sur son corps des traces du traitement qu’il a subi. Le rapport du médecin-légiste lui a recommandé un traitement médical pour une semaine», a indiqué le CPL. «Le mardi 2 mai, une bande d’individus dont l’identité demeure mystérieuse a pénétré à l’intérieur du campus de la Lebanese American University (LAU – Koraytem) et a passé à tabac Saro Davoyan et Karim Harfouche, tous deux étudiants et membres du CPL», a poursuivi le communiqué. Contacté par L’Orient-Le Jour, une source au sein du CPL a indiqué que l’incident est survenu alors «que les deux étudiants distribuaient des tracts hostiles à la manifestation organisée par l’Association islamique des Ahbaches» le 11 avril dernier. Selon cette source, «l’agression a eu lieu sous le regard impassible d’un agent de l’ordre, posté à la porte de l’université». Les étudiants se sont ensuite rendus chez un responsable de l’université qui leur a déclaré : «Si l’État ne peut pas vous protéger, comment voulez-vous que nous le fassions». Un responsable du courant aouniste a pour sa part indiqué à L’Orient-Le Jour que «l’agression est l’œuvre des services de renseignements syriens et pas des militants des Ahbaches», et «qu’il s’agit d’une campagne de répression menée contre le CPL pour intimider ses militants». «Il s’agit d’un échec pitoyable, puisque nous allons continuer notre mouvement de protestation», a-t-il conclu. Rappelons que huit autres personnes, parmi lesquelles quatre militants du CPL, Samer Moussa, Rock Mehanna, Alain Oueiss et Tanios Hobeika, sont toujours en état d’arrestation dans le cadre de l’affaire de l’UL.
Le Courant patriotique libre (CPL – aouniste) a fait état hier dans un communiqué d’une série d’interpellations dans les rangs de ses militants entre le 1er et le 2 mai. Deux étudiants affiliés au CPL ont par ailleurs été passés à tabac hier par des inconnus selon les aounistes. Dans son communiqué, le CPL a réaffirmé que ces interpellations entrent «dans le cadre de...