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Actualités - OPINIONS

La diagonale du trou

Ce n’est plus la quadrature du cercle vicieux, mais la courbure du carré pernicieux. Le sort en est jeté : pour quelques arpents de motte, dont on ne sait même pas s’ils sont à nous, et dont par ailleurs tout le monde se fout, nous continuerons donc à en prendre plein la tronche. Grappes d’obus qui descendent et chapelets d’âneries qui montent. Bon, je dis pas, pour une fois, ce sont les Syriens qui ont morflé la grosse gamelle. Mais pardon, pas n’importe lesquels. Ce sont nos Syriens à nous. Comme qui dirait nos bébés. Tellement chez nous depuis des lustres, qu’à force de mimétisme ils avaient déjà pris des gueules de Libanais, appris les magouilles des Libanais, pratiqué les combines des Libanais. Rien à voir avec les voisins d’à côté, ringards et décalés. D’ailleurs, depuis le temps qu’on les héberge, je me demande si ces fumiers d’Israéliens n’ont pas fait exprès de nous les cogner, question de bien souligner la fusion dans le pétrin et l’osmose dans le purin. La voilà, la concomitance des dossiers, directement appliquée en travaux pratiques sur le terrain. Maintenant que les frérots ont payé la facture, tu peux toujours courir pour réclamer leur départ. Fini, basta ! Scotchés pour l’éternité les mecs. Et à nous le million de prolos bon marché, bâtisseurs de casemates, vidangeurs de jardins et espions à temps partiel ! Alors voilà : de quelque bord que tu sois, tu me remballes tes icônes, tes photos de glandus, tes dents crochues, tes ongles fourchus et tes couteaux de cuisine. Cette fois, tu as vraiment touché les tréfonds du fin fond du trou. Maintenant, tu creuses.
Ce n’est plus la quadrature du cercle vicieux, mais la courbure du carré pernicieux. Le sort en est jeté : pour quelques arpents de motte, dont on ne sait même pas s’ils sont à nous, et dont par ailleurs tout le monde se fout, nous continuerons donc à en prendre plein la tronche. Grappes d’obus qui descendent et chapelets d’âneries qui montent. Bon, je dis pas, pour une...