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Actualités - CHRONOLOGIES

Contacts diplomatiques - pour freiner l’escalade

Selon des sources diplomatiques, la France, la Russie, l’Égypte et l’Arabie séoudite entreprennent des contacts urgents avec les États-Unis et le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, pour amener le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, à abandonner sa politique de déstabilisation dans la région. Ces sources relèvent que la position américaine officielle à la suite du raid de dimanche dernier sur un poste radar syrien à Dahr el-Beïdar, encourage l’État hébreu à imposer des nouvelles règles du jeu qui ne prennent en compte que la sécurité d’Israël. Elles indiquent en outre que l’attaque israélienne constitue non seulement une violation de la ligne bleue, mais aussi du territoire libanais et de son espace aérien. Cette opération vise «à élargir le champ des opérations militaires et constitue en outre une violation de la résolution 425 qu’Israël prétend avoir appliquée le 25 mai dernier en retirant son armée du Liban-Sud». Les États-Unis, Kofi Annan ainsi que l’ensemble des pays membres du Conseil de sécurité, ajoutent ces sources, soutiennent la position israélienne et s’opposent aux réserves émises par le Liban pour qui le retrait israélien n’est pas total. Par ailleurs, les réponses recueillies auprès des États-Unis par certains pays, qui s’étaient hâtés de contacter Washington afin de calmer le jeu, viennent confirmer la position américaine qui consiste «à imputer au Hezbollah la responsabilité de la riposte», précisent ces mêmes sources. Quant à l’appel adressé par Washington au Liban «à un maximum de retenue», il suppose l’arrêt des opérations du Hezbollah, chose que les autorités libanaises aussi bien que la Résistance contestent tant que les fermes de Chebaa n’ont pas été libérées. Quoi qu’il en soit, le Liban entreprend des contacts intensifs mais sûrs pour contrer l’escalade provoquée par Sharon. En effet, la diplomatie libanaise a déjà informé tous les États de la gravité du raid israélien et de la nécessité de neutraliser l’État hébreu dans le but d’éviter le renouvellement d’une telle opération. La diplomatie libanaise considère que la poursuite d’une telle politique de la part d’Israël risque de faire exploser la situation dans la région et de remettre en cause le processus de Madrid. Le Liban n’hésitera pas à recourir au Conseil de sécurité en cas de renouvellement des attaques et ne se contentera pas de la lettre envoyée par le ministre des Affaires étrangères Mahmoud Hammoud à Kofi Annan, précisent les sources diplomatiques. Elles précisent en outre que le Liban est conscient de la difficulté d’une telle initiative au Conseil de sécurité à cause de la menace permanente brandie par Washington qui risque d’exercer son droit de veto en faveur d’Israël. Ces sources affirment que l’appel à la retenue lancé par les grandes nations au Liban et aux pays arabes auxquels il avait été demandé d’accorder à Sharon une «période de sursis» s’est avéré erroné, le poste de Premier ministre n’ayant pas transformé l’homme en un politicien modéré.
Selon des sources diplomatiques, la France, la Russie, l’Égypte et l’Arabie séoudite entreprennent des contacts urgents avec les États-Unis et le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, pour amener le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, à abandonner sa politique de déstabilisation dans la région. Ces sources relèvent que la position américaine officielle...