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Actualités - CHRONOLOGIES

Droits de l’homme - Une ONG demande une enquête - approfondie, un an après l’incident - de l’Esib

L’association «Nouveaux droits de l’homme-international» a exigé hier que les autorités libanaises mènent une enquête approfondie au sujet de l’incident (l’explosion d’une grenade dans la salle de cours) qui avait coûté la vie, il y a un an, à deux étudiants de l’Esib, David Ajaltouny et Alain Khalifeh. «L’enquête préliminaire a attribué la responsabilité à la nonchalance de l’étudiant David Ajaltouny, qui aurait apporté la grenade de chez lui. Les parents de la victime ainsi que ses camarades de classe ont contredit cette version, affirmant que l’étudiant avait trouvé la grenade dans la salle de cours, recouverte d’un emballage cadeau, et ce plusieurs jours avant l’incident», rappelle un communiqué publié hier par cette association. «Bien que les résultats de l’investigation préliminaire aient été contredits par des parties concernées, nous n’avons pas eu connaissance d’une enquête approfondie qui, si elle avait été menée à bout, aurait servi à faire toute la lumière sur cet incident comme à restituer l’intégrité bafouée d’une personne même décédée, et qui a été hâtivement accusée. Plus d’une ONG – dont NDH-Liban – avait stigmatisé à l’époque les violations des droits de l’homme qui avaient entaché l’enquête préliminaire. Nous nous demandons toujours pourquoi une investigation impartiale n’a pas été engagée et quelles en sont les raisons», s’interroge enfin le communiqué. Vendredi dernier, par ailleurs, au cours d’une rencontre avec des journalistes libanais et français, Mme Sonia Eid, présidente du Comité des détenus libanais en Syrie, a rendu hommage à la France, soulignant notamment que le ministre des Affaires étrangères, M. Hubert Védrine, et ses collaborateurs ne manquent aucune occasion d’évoquer le dossier de nos compatriotes captifs lors de leurs contacts ou rencontres avec les dirigeants de Damas. Mme Eid effectuait un séjour à Paris, après une visite à Genève et à Bruxelles où elle avait témoigné devant la commission des Droits de l’homme des Nations unies et les instances européennes sur le dossier de son fils, Jihad Eid, et évoqué le cas de 263 civils et militaires libanais qui se trouveraient en détention à la prison de Palmyre. Elle était accompagnée de Mme Fatmeh Abdallah, membre du comité et sœur d’un des détenus.
L’association «Nouveaux droits de l’homme-international» a exigé hier que les autorités libanaises mènent une enquête approfondie au sujet de l’incident (l’explosion d’une grenade dans la salle de cours) qui avait coûté la vie, il y a un an, à deux étudiants de l’Esib, David Ajaltouny et Alain Khalifeh. «L’enquête préliminaire a attribué la responsabilité...