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Actualités - CHRONOLOGIES

Meeting - Dénonciation des « îlots sécuritaires » créés - par les Palestiniens dans les camps - Murr : « Tous les slogans, de la poudre aux yeux »

L’ancien vice-président du Conseil Michel Murr a estimé que «tous les slogans lancés récemment sur la scène politique sous couvert d’appels au dialogue, à l’amnistie et au rééquilibrage des relations libano-syriennes ne sont qu’autant de tentatives de jeter de la poudre aux yeux et ne visent en fait qu’à masquer les problèmes essentiels». M. Murr a rappelé qu’«aucune des parties qui ont lancé ces slogans n’a soumis de projet visant à créer de nouveaux emplois ou à trouver une solution à la crise socio-économique». Un meeting populaire a groupé, dimanche, à Bteghrine, plusieurs milliers de partisans de M. Murr, en présence de nombreux officiels, notamment les ministres Jean-Louis Cardahi, Pierre Hélou, Sebouh Hovnanian et Khalil Hraoui, les députés Émile Émile Lahoud, Antoine Haddad, Ghassan Achkar, Farid el-Khazen, Abbas Hachem, Nehmétallah Abi Nasr et Mohammed Ali el-Meiss et de plusieurs autres personnalités politiques et militaires libanaises et syriennes. Première à prendre la parole, Mlle Nayla Gebrane Tuéni a rendu un bref hommage à son grand-père maternel, M. Michel Murr, le décrivant comme un «géant de la politique». Dans son discours, M. Murr a rappelé son silence, durant les six mois écoulés «pour permettre au gouvernement d’apporter des remèdes à la crise socio-économique dont souffre le pays. Nous nous retrouvons maintenant dans un état de frustration, alors que l’émigration se poursuit et que les slogans s’accumulent dans le dessein d’embarrasser le gouvernement». «Tous les slogans lancés sous couvert d’appels au dialogue, à l’amnistie et au rééquilibrage des relations libano-syriennes ne sont qu’autant de tentatives de jeter de la poudre aux yeux. Ils ne visent en fait qu’à camoufler le problème essentiel que constitue la crise économique que nous traversons», a-t-il affirmé. S’en prenant ensuite, sans toutefois les nommer, au général Aoun qui a laissé ses partisans sans aucune défense et qui réclame maintenant l’amnistie. Pour M. Murr, «seul l’État peut se pencher sur le dossier des relations libano-syriennes et prendre la décision qu’il juge adéquate». Pour ce qui est du dialogue national, il a estimé qu’il ne pouvait se dérouler en dehors du cadre des institutions constitutionnelles, de la Chambre des députés et du Conseil des ministres. Quant à la présence des 300 000 Palestiniens au Liban «dont la plupart se trouvent dans des camps où ils ont constitué des îlots sécuritaires», il a estimé que le Liban devait s’opposer à leur implantation et mis en garde contre le maintien des éléments armés dans les camps localisés à proximité de la capitale. M. Murr devait ensuite proposer plusieurs solutions à la crise économique et sociale que traverse le pays, notamment l’injection sur le marché d’au moins deux milliards de dollars afin de permettre l’exécution de plusieurs projets et l’appui aux divers secteurs productifs.
L’ancien vice-président du Conseil Michel Murr a estimé que «tous les slogans lancés récemment sur la scène politique sous couvert d’appels au dialogue, à l’amnistie et au rééquilibrage des relations libano-syriennes ne sont qu’autant de tentatives de jeter de la poudre aux yeux et ne visent en fait qu’à masquer les problèmes essentiels». M. Murr a rappelé...