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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Le Hezbollah : « Israël va payer - très cher son agression »

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a affirmé hier que son parti était déterminé à poursuivre sa lutte contre Israël, qui «va payer très cher son agression» contre la position militaire syrienne de Dahr el-Beidar. «La réponse à l’ennemi sera faite au moment que nous choisirons et de la manière que nous jugerons adéquate», a affirmé le secrétaire général adjoint du Hezbollah, dans des déclarations à la presse. Interrogé sur les nouvelles règles du jeu qu’Israël entend imposer, le responsable intégriste a estimé qu’il s’agissait de «règles illusoires que l’ennemi tente de poser pour donner l’impression qu’il est le maître du jeu». «Nous avons une seule règle et nous ne la changerons pas, c’est celle de l’action pour la libération. Au cours des jours prochains, nous allons poursuivre normalement notre résistance et Israël va payer sa politique agressive», a-t-il ajouté. «Israël sait présenter son visage agressif mais réussit beaucoup moins dans la guerre des nerfs. Il a échoué dans cette tâche et les résultats de cet échec seront bientôt visibles», a-t-il encore dit. «Le Hezbollah comprend un seul message», a par ailleurs indiqué cheikh Kassem en commentant les propos de l’ambassadeur américain au Liban, David Satterfield, qui avait espéré que «le message» israélien avait été bien reçu par la formation intégriste. «C’est le fait que nous sommes devant une agression israélienne qui ne s’arrêtera pas, Tel-Aviv ne pouvant être dissuadé que par l’action de la résistance», a-t-il expliqué. Le Hezbollah avait promis dès lundi de «porter un coup foudroyant à Israël» en temps opportun et de «lui faire mal», en estimant que le raid israélien contre des objectifs militaires syriens au Liban le visait personnellement. Il avait également fait allusion à la possibilité de bombarder le nord israélien à partir du Liban. « Modifier l’équilibre des forces » Par ailleurs, des partis prosyriens, dont le Hezbollah , ont affirmé hier que le raid lancé lundi par Israël contre des positions syriennes au Liban visait à faire pression sur la Syrie pour qu’elle retire ses troupes de ce pays. «L’agression a pour but de modifier l’équilibre des forces imposé à Israël par la résistance (...) et faire pression pour contraindre les forces syriennes à se retirer du Liban», ont estimé le Hezbollah et ses alliés dans un communiqué à l’issue d’une réunion au siège du mouvement. Outre les dirigeants du Hezbollah, la réunion a rassemblé les bureaux politiques du mouvement Amal , du Parti syrien national-social (PSNS), de la branche libanaise du parti Baas et des groupuscules nassériens et fondamentalistes sunnites. Selon le communiqué, Israël veut «séparer le destin de la Syrie de celui du Liban pour faire capituler celui-ci». Par ailleurs, les participants ont «conclu qu’il n’y a pas de rapport entre le fait que le Liban résiste à l’occupation et le fait qu’Israël s’attaque aux forces armées syriennes déployées en territoire libanais avec l’assentiment du gouvernement libanais», a-t-il dit. Les participants ont souligné la «nécessité stratégique» de la présence militaire syrienne, «seul moyen de faire face aux prétextes créés par les sionistes pour mener des agressions contre le Liban».
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a affirmé hier que son parti était déterminé à poursuivre sa lutte contre Israël, qui «va payer très cher son agression» contre la position militaire syrienne de Dahr el-Beidar. «La réponse à l’ennemi sera faite au moment que nous choisirons et de la manière que nous jugerons adéquate», a affirmé le...