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Actualités - OPINIONS

Grotesque procédé

Les tracts risibles et puérils de ces derniers jours, conjugués aux déclarations d’amour enflammées à la Syrie, sentent à des lieues la propagande rudimentaire, œuvre de services qui ont tout à apprendre dans ce domaine. Il est clair que quelqu’un s’acharne à attiser une fois de plus les dissensions confessionnelles dans le pays en cherchant à semer la panique dans les rangs de ceux qui tentent de réduire à des proportions raisonnables la fraternité des relations avec Damas. Le procédé est grotesque et, comme d’habitude, disproportionné : en recourant à cette énorme mobilisation dite «islamique», le chef d’orchestre de cette campagne a voulu naturellement obtenir la neutralisation et l’annulation du rassemblement qui était prévu mercredi, place de l’Étoile. Résultat : le ministère de l’Intérieur décide de «barrer la route aux tentatives de faire ressurgir les antagonismes confessionnels» et interdit «toute activité liée à la commémoration de l’anniversaire de la guerre». Fort bien. Mais si les aounistes, les FL et les partis de gauche décidaient d’organiser une autre manifestation, un autre jour, pour une autre occasion que celle du déclenchement de la guerre libanaise ? Les lanceurs de tracts reviendront-ils à la charge pour débiter d’immondes inepties ? On sait qu’à trop jouer avec le feu confessionnel, on finit par s’y brûler. C’est d’ailleurs ce qui incite le patriarche Sfeir à poursuivre son petit bonhomme de chemin sur la voie de la convivialité et de la souveraineté nationale, avec son seul bâton de pèlerin…
Les tracts risibles et puérils de ces derniers jours, conjugués aux déclarations d’amour enflammées à la Syrie, sentent à des lieues la propagande rudimentaire, œuvre de services qui ont tout à apprendre dans ce domaine. Il est clair que quelqu’un s’acharne à attiser une fois de plus les dissensions confessionnelles dans le pays en cherchant à semer la panique dans les...