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Actualités - CHRONOLOGIES

INSTALLATION - « Visions » de Pascal Hachem au CCF - Fenêtres sur l’espoir et la vie

Pascal Hachem, bientôt 22 ans, est en quatrième année d’architecture d’intérieur à l’Usek. 1er prix du concours d’architecture d’intérieur Bang et Olufsen 75 years of excellence ; mention spéciale au concours Cinquantenaire des droits de l’homme de la Banque Libano-Française, ce jeune artiste bourré de talent présente, au Centre culturel français, rue de Damas, une installation (design et peinture) intitulée Visions à travers laquelle il dévoile plusieurs facettes de son travail et de sa réflexion. On entre dans une salle d’exposition transformée, «mise en scène», pleine d’éléments et de détails symboliques. Des cierges blancs qui brûlent, de l’encens, des pans de voile blancs qui pendent du plafond, un «couloir des huit idées», des croquis, des toiles abstraites, des battants de fenêtres et des soliflores géants, du pain et du vin (à consommer), des poissons, un appareil de projection, deux pots de peinture… Scénographie poético-philosophique. Ambiance. Les thèmes principaux sont l’espoir et le désespoir, la lumière et l’obscurité; les couleurs, le blanc, le noir et le rouge orangé. Et partout, des fenêtres carrées, intégrées au dessin ou externes, comme sorties de l’œuvre, rapprochées du visiteur-lecteur pour être plus à sa portée. Pour sa première exposition personnelle, Pascal Hachem a travaillé dur et en plusieurs étapes. Il donne à voir un travail à la fois très personnel et très ouvert, en ce sens qu’il touche chaque visiteur. «Ce sont là plusieurs visages de moi, qui étaient cachés, enfouis et qui se dévoilent», dit-il. «Des visions différentes des choses, du monde et de l’homme, mais qui, finalement, se retrouvent». À travers une série de croquis pleins de force et de mouvement où l’être humain est omniprésent, il reconstitue «les étapes qu’on traverse pour sortir du désespoir; avec cette lumière qui nous fait toujours avancer. Et même si l’on tombe, on se relève». Un chemin de Croix, en somme. «C’est l’éternel recommencement, le blanc qui vient recouvrir le noir, le noir qui reprend le dessus, le blanc qui purifie à nouveau, etc». Un élément que l’on retrouve partout, comme un écho : l’écran, carré, bleu. «Ce sont des fenêtres sur la lumière. La forme carrée est symbole de pureté et le bleu est divin». Pascal Hachem a également travaillé autour du mandala. Méditation et recherche sur le cercle et le carré, sur le renouvellement et la diversification du regard et des points de vue, à travers des toiles et des sculptures en fer. Les thèmes abondent : la vie, la pureté, la liberté, l’emprisonnement, la linéarité et la transcendance, l’horizontalité et la verticalité, le rapport de l’homme à la terre et au ciel, la transparence et le masque… Et le tout se tient, solide et harmonieux, comme les cinq doigts de la main. «J’ai voulu créer une ambiance précise afin que le visiteur sente ce que je suis, ce que je pense et vis». D’où aussi le pain et le vin offerts à tous, symbole de communion. L’artiste utilise également le nombre six – six comme les jours qui ont précédé la création du monde – et se repositionne à ce moment unique. Visions est une installation pleine de recherche, de sincérité et de talent. À voir, jusqu’au 27 avril, du lundi au vendredi, de 13h à 19h.
Pascal Hachem, bientôt 22 ans, est en quatrième année d’architecture d’intérieur à l’Usek. 1er prix du concours d’architecture d’intérieur Bang et Olufsen 75 years of excellence ; mention spéciale au concours Cinquantenaire des droits de l’homme de la Banque Libano-Française, ce jeune artiste bourré de talent présente, au Centre culturel français, rue de Damas,...