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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Opposition - Les chefs musulmans appelés à adopter « une position historique » - Aoun et les FL pour « des actes positifs » et le dialogue

L’ancien chef de gouvernement de militaires, le général Michel Aoun, et les Forces libanaises (FL) ont condamné hier la distribution de tracts, ces derniers jours, dans le secteur ouest de Beyrouth, y voyant l’œuvre «de services de renseignements qui cherchent à aggraver la crise confessionnelle pour justifier la présence syrienne». Le général Michel Aoun a stigmatisé hier «les tentatives de provocations confessionnelles des services de renseignements syriens», en faisant allusion aux tracts. «Nous ferons face à cela par des actes positifs (...) pour éviter les réactions affectives, lesquelles seraient utilisées par l’État pour de nouvelles attaques dans le but d’accroître le chaos et de perpétuer l’occupation syrienne», a-t-il estimé. «Le fait que le régime syrien ait recours à des associations fictives pour publier des communiqués ne change rien à la nécessité de mettre fin au rôle officiel de la Syrie au Liban», a-t-il poursuivi, en estimant que «le véritable rôle syrien aura été l’annulation de l’entente nationale, la destruction de l’économie et un déplacement de population par la famine et le paupérisme». Dénonçant la présence syrienne, «qui cherche à fomenter une nouvelle guerre au Liban», le général Aoun a affirmé : «Au début des événements, dans les années 70, il y a eu les immixtions syro-palestiniennes, dont le but était de monter les chrétiens contre les musulmans, puis les membres de chaque communauté, les uns contre les autres. Ensuite, ce fut une vague d’attentats contre toutes les communautés et les partis libanais, fomentés par les services étrangers, avec un battage médiatique visant à accroître la peur chez les Libanais et à détruire la confiance qui existait entre eux. Par la suite, la Syrie est venue liquider toutes les forces en présence en assassinant les chefs politiques et en suscitant des conflits armés. Ceci est une vérité historique, et que celui qui la nie relève le défi de former une commission internationale pour enquêter sur les crimes de guerre au Liban». Il a enfin appelé «à l’instauration de relations saines entre les deux pays». De leur côté, les FL ont annoncé «qu’elles ne réagiront pas à certaines déclarations télécommandées et à certains tracts menaçants». Les auteurs de ces tracts, selon les FL, «cherchent à faire croire qu’il existe une scission confessionnelle pour créer des querelles dans les rues et justifier les mesures arbitraires qui seraient prises par la suite». «La griffe des services de renseignements est évidente, surtout quand ces tracts s’expriment au nom des musulmans et cherchent à évoquer les massacres, le sionisme, l’isolationnisme, les divisions et toutes ces expressions ridicules, qui ne nous empêcheront pas de poursuivre sur la voie du dialogue, de la logique et de l’attachement aux concepts de souveraineté, d’indépendance, de liberté, de coexistence et d’entente nationale véritable», ont poursuivi les FL. «Des plumes fictives ne peuvent rendre compte des opinions des chrétiens et des musulmans de Beyrouth, en lieu et place des positions pour lesquelles les martyrs que sont le mufti Hassan Khaled, le journaliste Sélim Laouzi et cheikh Sobhi Saleh ont payé de leur vie (...)», ont-elles ajouté, en appelant «les leaders musulmans à prendre une position historique contre l’hégémonie et la tutelle» syriennes sur le Liban.
L’ancien chef de gouvernement de militaires, le général Michel Aoun, et les Forces libanaises (FL) ont condamné hier la distribution de tracts, ces derniers jours, dans le secteur ouest de Beyrouth, y voyant l’œuvre «de services de renseignements qui cherchent à aggraver la crise confessionnelle pour justifier la présence syrienne». Le général Michel Aoun a stigmatisé...