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Actualités - CHRONOLOGIES

Éducation - Communiqué du président du syndicat des enseignants du secteur privé - Examens blancs : les conditions respectées par certains établissements

Au lendemain de la découverte de la fraude dans les examens blancs du bac et du brevet, et qui avait motivé leur report, le président du syndicat des enseignants du secteur privé, Georges Saadé, a publié hier un communiqué dans lequel il demande aux instances officielles de punir les responsables de ces fuites «inadmissibles», quels qu’ils soient. Par ailleurs, M. Saadé a jugé que les parties qui se sont livrées à de tels actes «n’ont pas atteint la maturité éducative et civique, qu’elles se sont vendues au diable pour quelques piastres, réussissant à gâcher un projet éducatif national». M. Saadé a relevé que la fraude n’a pas été généralisée, et que de nombreux établissements scolaires ont scrupuleusement respecté les consignes, dans l’intérêt de l’élève, de l’enseignant et du projet éducatif. Au niveau de ces établissements, a-t-il ajouté, les enveloppes contenant les sujets n’ont été ouvertes que dans les salles d’examens, par les directeurs d’établissements eux-mêmes, après la supervision de l’opération de photocopie, et qu’aucun enseignant n’a pu voir les questions avant les élèves. Dans ces mêmes établissements, la surveillance dans les salles d’examens s’est faite de manière rigoureuse et les personnes chargées de la correction des copies ont respecté les barèmes fixés par le ministère de l’Éducation. Cette fraude, qui avait permis à de nombreux élèves d’«acheter» les questions d’examens avant les épreuves, moyennant 1 000, 2 000 ou 5 000 LL, a été qualifiée de sabotage par le ministre de l’Éducation, Abdel Rahim Mrad, alors que les supputations vont bon train sur la façon dont les fuites ont eu lieu. Les établissements scolaires se plaignent du fait qu’aucune procédure n’a été respectée par le ministère et que la distribution des sujets, corrigés et barèmes de correction s’est déroulée dans l’anarchie la plus totale. Alors que l’État assure que les sujets ont été remis aux écoles, dans des enveloppes scellées, une semaine avant les épreuves, estimant que la fraude a dû se produire lorsque certains établissements scolaires, n’ayant pas de photocopieuses, ont eu recours aux librairies pour photocopier les sujets, distribués en nombre limité d’exemplaires.
Au lendemain de la découverte de la fraude dans les examens blancs du bac et du brevet, et qui avait motivé leur report, le président du syndicat des enseignants du secteur privé, Georges Saadé, a publié hier un communiqué dans lequel il demande aux instances officielles de punir les responsables de ces fuites «inadmissibles», quels qu’ils soient. Par ailleurs, M. Saadé a...