Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS
Les aounistes outrés - du qualificatif d’« extrémiste »
le 31 mars 2001 à 00h00
Les aounistes et le Parti national libéral ont critiqué hier le qualificatif d’«extrémiste» que le pouvoir leur attribue quand on compare leur attitude à celle du patriarche Nasrallah Sfeir. Le Courant patriotique libre (aouniste) a critiqué dans un communiqué les tentatives du pouvoir de semer la discorde dans les rangs de ceux qui réclament la souveraineté du pays. Il a déploré que les autorités établissent un distinguo entre «extrémistes et modérés». «Certes, le dialogue est le meilleur moyen de parvenir à une solution à condition qu’il soit générateur de décisions», ajoute le communiqué, avant de rappeler les propos que Mgr Sfeir avait tenus lors de son périple en Amérique du Nord : «Je serais volontiers extrémiste si extrémisme signifie souveraineté, indépendance et libre décision». Le Parti national libéral, réuni sous la présidence de Dory Chamoun, a abondé dans le même sens. «Il n’y a pas de modérés et d’extrémistes dans les rangs de ceux qui réclament la sauvegarde des constantes libanaises», a affirmé le communiqué du parti. Au terme de sa réunion hebdomadaire, le Bloc national a souligné pour sa part que le cardinal Sfeir savait très bien comment éviter que les principes de liberté et de souveraineté ne soient «exploités à des fins politiques mesquines». Et de lancer un appel pressant aux autorités pour les inviter à «prêter l’oreille aux appréhensions du patriarche». Pour le BN, c’est une condition essentielle à la préservation de la démocratie dans le pays. Enfin, lors d’une conférence donnée à l’école des Saint-Cœurs de Beit-Chébab, le directeur du quotidien an-Nahar Gébrane Tuéni a souligné l’importance des positions prises par le patriarche Sfeir. Selon lui, «il convient d’attendre à présent la réaction des ministres maronites : soit ils font pression sur l’État pour l’inciter à changer d’attitude, soit ils démissionnent». Il a en outre estimé que «la revendication d’un retrait syrien est désormais légale dans la mesure où elle figure au procès-verbal d’une réunion parlementaire».
Les aounistes et le Parti national libéral ont critiqué hier le qualificatif d’«extrémiste» que le pouvoir leur attribue quand on compare leur attitude à celle du patriarche Nasrallah Sfeir. Le Courant patriotique libre (aouniste) a critiqué dans un communiqué les tentatives du pouvoir de semer la discorde dans les rangs de ceux qui réclament la souveraineté du pays. Il a...
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