Pas de médiation suisse dans l’affaire des soldats israéliens, - affirme le Hezbollah

Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a déclaré hier ne pas être au courant d’une médiation suisse dans l’affaire des militaires israéliens capturés ou disparus au Liban. «sayyed Nasrallah a démenti être au courant d’une médiation suisse. D’autres canaux suivent cette affaire et nous attendons les résultats de leur action», précise un communiqué de la formation intégriste. Le bureau du Premier ministre israélien Ariel Sharon avait annoncé lundi qu’Israël avait demandé l’aide de la Suisse pour retrouver la trace de ses ressortissants disparus ou capturés au Liban. M. Sharon a demandé au chef de la diplomatie helvétique Joseph Deiss, en visite en Israël, de «faire tout son possible pour l’aider au niveau humanitaire» à propos de trois soldats portés disparus dans la bataille de Sultan Yacoub (1982), de l’aviateur Ron Arad dont l’appareil a été abattu au-dessus du Liban-Sud en 1986 et enfin de quatre Israéliens, dont trois soldats, enlevés en octobre 2000 par le Hezbollah. Une médiation allemande a été engagée, en coordination avec le gouvernement libanais, entre Israël et le Hezbollah après la capture des trois soldats israéliens au Liban-Sud. Le 13 décembre, sayyed Nasrallah avait publiquement énuméré ses exigences à «caractère humanitaire», demandant le retour des détenus libanais et arabes en Israël et des corps des «martyrs», ainsi que des informations sur le sort des disparus, notamment lors de l’invasion israélienne du Liban en 1982. Il avait également réclamé les cartes de l’emplacement de toutes les mines enfouies au Liban-Sud par Israël avant son retrait le 24 mai 2000.