Vie politique - Aridi : « Le Liban doit rester pluraliste »

Le ministre de l’Information Ghazi Aridi a souhaité hier que «le Liban demeure le pays du pluralisme, à travers ses différentes communautés et les orientations politiques diverses de ses fils», et que «la liberté et la démocratie y soient préservées». M. Aridi s’exprimait dans le cadre d’un débat sur «l’information au troisième millénaire» à l’Université de Balamand, organisé par le Lions Club, en présence de nos confrères Philippe Abi Akl et Fouad Daaboul. Le ministre de l’Information a par ailleurs plaidé en faveur de toute initiative pour le dialogue au niveau étatique, qui pourrait rapprocher les Libanais et instaurer un climat de confiance parmi eux. «Une telle tentative est la bienvenue et doit être encouragée», a-t-il souligné, en donnant l’exemple de la médiation de l’ancien ministre des Affaires étrangères Fouad Boutros, «qui possède toutes les qualités requises pour une telle action». Affirmant que «tout le monde est attaché à la souveraineté et à l’indépendance» du Liban, il a estimé «qu’il ne faut pas, intentionnellement ou indirectement, donner à la question un aspect confessionnel ou communautaire, en donnant l’impression que le pays est divisé entre des souverainistes et des personnes qui ont bradé l’indépendance et la souveraineté». Il a enfin critiqué «ceux qui ouvrent le feu de l’étranger sur le pays», dans une allusion au général Michel Aoun.