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Actualités - CHRONOLOGIES

HOMMAGE - Un nouveau livre et une conférence sur Raymond Eddé - Moukheiber : « Un Liban libre pour bientôt »

«Je vous dis aujourd’hui que, prochainement, nous retrouverons le Liban libre dans lequel nous vivions». Ces mots sont ceux du député Albert Moukheiber, celui-là même qui a, le premier, soulevé au Parlement la question du retrait des troupes syriennes. M. Moukheiber s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée en hommage à Raymond Eddé, Amid du Bloc national, décédé à Paris où il vivait depuis 1976, en mai dernier. «Il faut que nous restions unis, chrétiens et musulmans, pour refuser la tutelle sur le Liban, a souligné M. Moukheiber. Nous devons tous nous donner la main pour retrouver la libre décision que revendique le patriarche. La division, c’est la destruction». Le parlementaire prenait la parole à l’occasion de la septième Foire internationale du livre, organisée par le syndicat des maisons d’édition au Liban, à l’occasion de la parution de l’ouvrage Raymond Eddé, une conscience qui ne mourra pas. Les intervenants, outre M. Moukheiber, étaient les députés et anciens ministres Farès Boueiz et Akram Chehayeb. L’ancien président de la Chambre Hussein Husseini, devait, lui aussi, être présent, mais des «circonstances l’en ont empêché», comme l’a précisé Walid Abboud, journaliste, qui dirigeait la séance. Le mot de M. Husseini a été lu par Semaan Semaan, journaliste et auteur du livre sur Raymond Eddé. L’ancien président de la Chambre y évoque son amitié de longue date avec le grand disparu, précisant que «notre entente a atteint son apogée quand nous avons lutté ensemble contre la signature des accords du Caire et du 17 mai». Évoquant longuement l’histoire personnelle du Amid disparu et ses entretiens avec lui, M. Boueiz a dit : «Israël s’est retiré du Liban (bien qu’il occupe toujours les hameaux de Chebaa). Mais il ne s’écoulera pas longtemps avant que le Liban ne retrouve son entière souveraineté, et qu’il n’ait plus besoin ni du soutien d’un ami ni de celui d’un adversaire». Pour sa part, M. Chehayeb a dressé un parallèle entre Raymond Eddé et Kamal Joumblatt dans leur combat pour les valeurs auxquelles ils croyaient tous les deux. Le Amid actuel du BN, M. Carlos Eddé, neveu du défunt, était absent pour cause de voyage. « Le plus grand des patriarches maronites » Par ailleurs, dans un entretien qui paraît aujourd’hui dans l’hebdomadaire satirique al-Dabbour, M. Albert Moukheiber a estimé que le patriarche Sfeir est «un résistant, le plus grand des patriarches maronites». M. Moukheiber a affirmé que «sa guerre contre la présence syrienne au Liban visait à empêcher le déclenchement d’une nouvelle guerre sur le territoire libanais», et parce que «cette présence menace la paix civile». «Le silence des musulmans est plus éloquent que les actions des chrétiens», a affirmé le député du Metn. Il a par ailleurs révélé avoir conseillé au président de la Chambre Nabih Berry, lors de la médiation de ce dernier auprès de Bkerké, de «maintenir ses excellentes relations avec le patriarcat maronite». M. Moukeiber a en outre plaidé en faveur du retour du général Michel Aoun et de la libération du chef des Forces libanaises Samir Geagea.
«Je vous dis aujourd’hui que, prochainement, nous retrouverons le Liban libre dans lequel nous vivions». Ces mots sont ceux du député Albert Moukheiber, celui-là même qui a, le premier, soulevé au Parlement la question du retrait des troupes syriennes. M. Moukheiber s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée en hommage à Raymond Eddé, Amid du Bloc national,...