LIBAN-SUD - De nombreux cas de maladie auraient été signalés - L’enquête sur l’usage de l’uranium appauvri par Israël traîne en longueur

Certains cercles ministériels se demandent pour quelles raisons le gouvernement retarde sa plainte à la Cour de justice de La Haye contre l’usage de munitions à l’uranium appauvri par Israël au cours de ses agressions quasi quotidiennes contre la population civile libanaise. Malgré la gravité du problème poursuivent les mêmes cercles et la nomination d’une commission d’enquête ad hoc le18 janvier dernier, aucun rapport n’a encore été établi, poursuivent les mêmes cercles. Pourtant, certains membres de commission se sont rendus au Liban-Sud où ils ont rencontré plusieurs médecins de la région en présence de «responsables non civils». Ils devaient y être informés de l’existence de nombreux cas de maladie consécutifs à l’usage de munitions à l’uranium appauvri par l’armée israélienne. Certaines sources assurent que le Liban attend une réponse du secrétaire général des Nations unies Kofi Annan sur l’éventuel usage de l’uranium appauvri par Israël dans l’attente du rapport que prépare actuellement l’Office mondial de la santé (OMS). Les mêmes sources insistent sur la nécessité de voir la commission ad hoc soumettre son rapport le plus tôt possible pour le porter à la connaissance des participants au XXe congrès de la fédération des avocats arabes qui doit se tenir à Beyrouth entre le 20 et le 24 de ce mois.