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Actualités - ANALYSES

Opposition - Le débat sur la présence syrienne - Plaidoyer pour une position chrétienne unifiée sous l’égide de Bkerké

Selon un politicien chevronné, il convient d’unifier les positions du camp chrétien concernant la présence syrienne au Liban pour aboutir à une réconciliation nationale. Or les chrétiens se divisent aujourd’hui en trois catégories : il y a ceux qui réclament à cor et à cri le retrait des troupes syriennes du pays. Ce sont les partisans du courant aouniste, des Forces libanaises et du Parti national libéral. Selon la source susmentionnée, ces factions risquent à terme de provoquer des contre-manifestations préjudiciables à la paix civile. Bkerké se trouve à la tête de la deuxième catégorie de chrétiens. Le discours est aussi ferme pour ce qui a trait à la présence syrienne. En revanche, on évite dans ces milieux de recourir à des moyens susceptibles de porter atteinte à l’ordre public dans le pays, même si ces moyens (manifestations, sit-in) sont légitimes en soi. De fait, la conjoncture locale et régionale est déjà bien fragile. Nombre de parties adoptent cette attitude, en l’occurrence : le Bloc national, la Ligue maronite, des députés comme Nassib Lahoud, Boutros Harb, Farès Boueiz ou Nayla Moawad, ainsi que les ministres Pierre Hélou, Fouad el-Saad et Georges Frem. Reste la troisième catégorie de chrétiens qui, elle, reste fidèle à la politique officielle concernant Damas. Citons dans ce cadre : le vice-Premier ministre Issam Farès, les ministres Sleiman Frangié, Khalil Hraoui, Élias Murr, ainsi que les députés Michel Murr, Jean Obeid et Kabalan Issa el-Khoury. Selon le politicien consulté, l’idéal serait évidemment qu’on parvienne à faire preuve de souplesse à l’égard du problème de la présence syrienne, tout en ne perdant pas de vue l’indépendance et la souveraineté du pays. Il conviendrait donc d’opter pour la politique de Bkerké qui, tout en revendiquant le droit à l’indépendance et à la souveraineté, renonce toutefois à un recours à la violence et à l’activisme.
Selon un politicien chevronné, il convient d’unifier les positions du camp chrétien concernant la présence syrienne au Liban pour aboutir à une réconciliation nationale. Or les chrétiens se divisent aujourd’hui en trois catégories : il y a ceux qui réclament à cor et à cri le retrait des troupes syriennes du pays. Ce sont les partisans du courant aouniste, des Forces...