Hoss : « Les relations libano-syriennes ne doivent pas susciter autant d’hostilités »

L’ancien président du Conseil, Sélim Hoss, a dénoncé hier «l’étalage de force entrepris par le gouvernement pour empêcher des étudiants de manifester». «La manifestation est un droit naturel consacré par la Constitution», a-t-il ajouté. «Le gouvernement aurait dû encadrer cette manifestation et veiller à préserver son caractère pacifique au lieu de prendre des mesures qui ont causé une paralysie totale de l’action dans la capitale» a indiqué M. Hoss, en estimant que l’État a donné une dimension exagérée à cette affaire. L’ancien président du Conseil a déclaré que «les relations entre le Liban et la Syrie ne peuvent qu’être exceptionnelles» et d’ajouter qu’«elles ne devaient pas susciter autant d’hostilités». M. Hoss a considéré qu’«il revient à l’État, à travers ses institutions, de régulariser cette relation et de la développer en préservant les intérêts réciproques des deux pays».