SOCIAL - Inauguration d’un centre d’intervention d’urgence à Machghara - Dix millions d’euros de l’UE - aux régions libérées du Liban-Sud

Le centre de secourisme et de service d’ambulance à Machghara a été inauguré samedi dernier au cours d’une cérémonie placée sous le haut patronage du président de la République, le général Émile Lahoud, représenté par M. Michel Moussa, ministre de l’Environnement. M. Vincent Depaigne, représentant le chef de la délégation de la Commission européenne au Liban, M. Dimitri Kourkoulas, le président de la Croix-Rouge libanaise, le général Sélim Layoun, Mme Gabriella Trudi, représentant le coordinateur régional d’«Echo» pour le Moyen-Orient à Amman, M. Bernard Depuech, ainsi que le coordinateur du CISP pour le Moyen-Orient à Rome, M. Gianluca falcitelli, étaient également présents. Le centre, financé par un don de 220 000 euros de l’Office humanitaire de la Communauté européenne (Echo), a été mis en œuvre par l’organisation non gouvernementale italienne «Comité international pour le développement des peuples-CISP». Le projet, approuvé en juin dernier au lendemain du retrait des troupes israéliennes du Liban-Sud, prévoit la fourniture de deux ambulances équipées et de matériel de communication et de logistique à la Croix-Rouge libanaise afin d’augmenter sa capacité d’intervention dans la Békaa-Ouest, en bordure de l’ex-zone occupée, région dépourvue de services de transport d’urgence. Depuis le retrait israélien, la Commission européenne, consciente de l’urgence d’aider rapidement la population du Liban-Sud et de l’ampleur de l’effort que nécessite la réintégration de cette région dans le pays, a approuvé des projets d’environ 10 millions d’euros sous forme de dons en faveur de ces régions dans les domaines humanitaires (2,7 millions d’euros) et de réhabilitation (7,2 millions d’euros). Ces projets, qui sont mis en place par des organisations non gouvernementales européennes et libanaises en coordination avec les administrations libanaises concernées, visent à répondre aux besoins des populations locales par la fourniture d’aide d’urgence, la réactivation de l’économie locale (développement de l’agriculture et programmes de micro-crédits), la réhabilitation des ex-prisonniers, le déminage et la mise en œuvre de programmes de santé.