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Actualités - CHRONOLOGIES

Diplomatie - Un responsable du ministère canadien des AE à Beyrouth - Le moment n’est pas venu de discuter du problème des réfugiés palestiniens, affirme Molloy

La perspective d’un règlement du problème des réfugiés palestiniens s’éloigne de plus en plus dans la mesure où le processus de paix lui-même se trouve aujourd’hui dans une impasse. Le chef du département Moyen-Orient au ministère canadien des Affaires étrangères, Michael Molloy, en visite à Beyrouth, l’a confirmé hier au terme d’un entretien avec le chef de la diplomatie libanaise Mahmoud Hammoud. «Nous n’avons pas débattu de la question parce que le moment n’en est pas encore venu», a-t-il dit. Et pour cause : il y a de nombreux obstacles qui entravent aujourd’hui la réussite d’une telle entreprise. De fait, selon M. Molloy, encore faut-il aboutir à une paix globale entre toutes les parties de la région. Qui plus est, doivent convenir de l’émigration d’un certain nombre de réfugiés palestiniens vers d’autres pays. C’est alors seulement que «le Canada acceptera de les recevoir comme il avait déjà accueilli auparavant des Libanais». Rappelons que le Canada en la personne de M. Molloy lui-même préside la commission des réfugiés issue des négociations multilatérales. À sa sortie du palais Bustros, comme au terme de sa réunion avec le Premier ministre Rafic Hariri, le responsable canadien s’est donc contenté de réitérer les principes sur lesquels doit se baser tout règlement du problème des réfugiés palestiniens, à savoir, l’application de la résolution 194 de l’Onu stipulant leur droit au retour et à des indemnités. Selon lui, le Canada et le monde entier comprennent «les circonstances particulières du Liban et l’équilibre confessionnel délicat qui le caractérise». M. Molloy a toutefois affirmé que son gouvernement était concerné de près par l’évolution du processus de paix dans la région d’autant plus que de nombreux citoyens canadiens sont d’origine libanaise ou arabe. «Il est donc important pour nous de comprendre la vision des autorités libanaises par rapport à la situation actuelle et d’échanger les points de vue quant aux moyens d’en sortir», a précisé M. Molloy à sa sortie du Grand Sérail. L’ambassadeur du Canada Haïg Sarafian, qui accompagnait M. Molloy dans ses visites à MM. Hariri et Hammoud, a indiqué pour sa part que son gouvernement était disposé à aider Beyrouth dans le déminage des régions évacuées par Israël au Sud. «Nous sommes en train d’examiner les moyens d’application», a-t-il ajouté.
La perspective d’un règlement du problème des réfugiés palestiniens s’éloigne de plus en plus dans la mesure où le processus de paix lui-même se trouve aujourd’hui dans une impasse. Le chef du département Moyen-Orient au ministère canadien des Affaires étrangères, Michael Molloy, en visite à Beyrouth, l’a confirmé hier au terme d’un entretien avec le chef de la...