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Actualités - OPINIONS

Du culot pour 5 milliards

Mendiant de luxe, Rafic ! Tenant sa sébile, entre deux toasts au caviar à bord de son jet privé, et traînant une guirlande de ministres, il s’en est allé fêter la Saint-Valentin en Chiraquie, quêtant au passage l’aumône d’un ou deux contrats. Ainsi, on continue contre vents et marées à bêler avec panache notre misère à la face du monde, tout en restant infoutus de vidanger nos raclures locales. Qu’est donc devenue cette charrette d’un millier d’employés inutiles promis à la poubelle pour retaper les médias officiels ? Pour une fois que nous avons un ministre qui en a, on le laisse se battre contre des moulins à vent. Près de 5 000 salariés pour une télé ringarde, une radio attardée et une agence d’infos débile. Le volume cumulé de CNN et du New York Times. «Nous allons privatiser pour quelque 5 milliards de dollars», racontait sans rire Mister Koraytem à Matignon. Il manque pas d’air, le surchargé pondéral. S’il arrive à fourguer aux Français son Électricité, son Eau et son Téléphone avec leur panier d’ignares, sa compagnie aérienne dépourvue d’avions mais saturée de charters de salariés, son casino aux caisses bourrées de jetons et aux bureaux débordant de faux-jetons, et si par-dessus le marché il arrive à récolter 5 piastres de ce tas d’ordures, c’est que les financiers qui lui ont parlé se shootent à la vache folle. C’est ce qui s’appelle mettre en pratique le bon vieux principe du commerçant libanais, qui veut tout à la fois : le beurre, l’argent du beurre… et la culotte de la crémière.
Mendiant de luxe, Rafic ! Tenant sa sébile, entre deux toasts au caviar à bord de son jet privé, et traînant une guirlande de ministres, il s’en est allé fêter la Saint-Valentin en Chiraquie, quêtant au passage l’aumône d’un ou deux contrats. Ainsi, on continue contre vents et marées à bêler avec panache notre misère à la face du monde, tout en restant infoutus de...