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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Entente - Aridi : «Jusqu’à quand le Liban - restera-t-il une patrie inquiète ?»

«Jusqu’à quand le Liban restera-t-il une patrie inquiète ?». C’est Ghazi Aridi, ministre de l’Information, qui posait samedi la question, au cours d’un débat sur le thème «L’avenir du Liban, constantes et appréhensions» organisé à l’Université al-Jinane, relevant de la Jamaa islamiya . «Il est impossible à une patrie d’exister si certaines constantes ne soudent pas ses fils», a constaté un Ghazi Aridi lucide. Et d’ajouter : «Jusqu’à quand le Liban restera-t-il une patrie pour laquelle on s’inquiète ? Il sera nécessaire de plonger dans l’histoire, objectivement et honnêtement, une fois pour toutes, pour mettre au point un projet d’accord véritable (…). Nos secousses, tensions, révolutions et guerres se sont toujours terminées par des compromis de forme, sans que ne soit véritablement abordé le pourquoi. Et avec chaque compromis, un bouleversement dans le rapport des forces affermissait les uns et affaiblissait les autres. C’est dans ce climat que nous nous trouvons aujourd’hui, même après l’accord de Taëf et une guerre qui a duré de longues années. C’est à croire que nous sommes un peuple qui ne sait pas tirer des leçons de son expérience». Le ministre de l’Information est revenu sur ces thèmes dans une émission radiodiffusée. «Le Liban est à une étape extrêmement délicate de son histoire, a-t-il dit. Plus que jamais, les Libanais doivent s’entendre sur des constantes, définir leur situation et prendre les décisions difficiles qui s’imposent. Autrement, nous nous dirigeons vers une situation très difficile, économiquement et socialement». «Le Liban vit une crise de praxis politique, mais non une crise de régime, a estimé M. Aridi. L’accord de Taëf a été une introduction à la solution, mais ne constitue pas la solution . Il n’est pas à la hauteur des sacrifices consentis par le Liban, mais il s’agit d’une point de départ pour faire évoluer le système politique».
«Jusqu’à quand le Liban restera-t-il une patrie inquiète ?». C’est Ghazi Aridi, ministre de l’Information, qui posait samedi la question, au cours d’un débat sur le thème «L’avenir du Liban, constantes et appréhensions» organisé à l’Université al-Jinane, relevant de la Jamaa islamiya . «Il est impossible à une patrie d’exister si certaines constantes ne...