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Actualités - CHRONOLOGIES

Proche-Orient - Le Premier ministre israélien élu prépare déjà un Cabinet d’union - Damas et les Palestiniens posent leurs conditions

À peine élu au poste de Premier ministre, Ariel Sharon s’est attaqué à la formation d’un gouvernement d’union nationale. Si, légalement, il bénéficie de 45 jours pour le faire, il n’entend apparemment pas perdre autant de temps. Dès hier, le tombeur d’Ehud Barak a confié au maire de Jérusalem, Ehud Olmert, un dirigeant du Likoud, et à deux autres hommes de confiance la tâche de négocier avec les travaillistes. Ces derniers, en plein désarroi et déjà divisés sur la succession et leur éventuelle participation à un Cabinet de coalition, vont réunir d’urgence aujourd’hui le bureau politique du parti afin de désigner leurs négociateurs avec le Likoud. Répondant à l’appel au dialogue lancé la veille par le nouveau maître d’Israël, la direction palestinienne a appelé, de son côté, Sharon à reprendre les négociations au point où elles avaient abouti à Taba, en Égypte, avec le gouvernement travailliste de son prédécesseur, soulignant que les discussions de Taba avaient été «interrompues pour des raisons indépendantes de la volonté du peuple palestinien à cause de l’élection israélienne». Un peu plus tôt dans la journée, Yasser Arafat avait adressé ses félicitations au nouvel élu, espérant que 2001 «soit l’année de la paix des braves». Également concernés, les Syriens, par la bouche du président Bachar el-Assad, ont réaffirmé être disposés à négocier avec Tel-Aviv sur la base des conditions déjà posées par Damas, à savoir, notamment, la terre contre la paix.
À peine élu au poste de Premier ministre, Ariel Sharon s’est attaqué à la formation d’un gouvernement d’union nationale. Si, légalement, il bénéficie de 45 jours pour le faire, il n’entend apparemment pas perdre autant de temps. Dès hier, le tombeur d’Ehud Barak a confié au maire de Jérusalem, Ehud Olmert, un dirigeant du Likoud, et à deux autres hommes de...