Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Coopération - Le Japon accorde de l’importance au Liban, affirme le Premier ministre Mori - Hariri envisage l’émission d’« obligations samouraï »

Au premier jour de sa visite de 72 heures à Tokyo, le chef du gouvernement Rafic Hariri a surtout obtenu de son homologue nippon Yoshiro Mori des promesses d’aides économiques. De fait, selon des sources de la délégation libanaise officielle, le dirigeant japonais s’est engagé auprès de M. Hariri à inciter les ONG et les institutions publiques concernées par l’aide aux pays en voie de développement à se pencher sérieusement sur le cas du Liban. On en saura plus aujourd’hui après la réunion qui groupera le Premier ministre libanais et des responsables de ces instances. D’ores et déjà, on apprend toutefois que la Mitsubishi Bank compte inaugurer une branche à Beyrouth et a déjà entrepris les contacts nécessaires avec l’Association d’amitié libano-japonaise pour s’enquérir des démarches à accomplir à cette fin. Par ailleurs, M. Mori s’est félicité de la décision du gouvernement libanais de recourir à la privatisation de certains secteurs publics, affirmant que cette initiative «suscite l’intérêt des investisseurs japonais». S’agissant de la reprise des vols de la Japan Airlines à destination de Beyrouth interrompus depuis 1976, le Premier ministre nippon a promis à M. Hariri de demander aux parties concernées d’entamer avec Beyrouth des négociations à ce sujet et d’examiner l’éventualité d’une reprise des vols de la compagnie libanaise de fret TMA à destination du Japon. M. Mori s’est engagé aussi à faire de son mieux pour contribuer au développement du Liban-Sud. Sur le plan politique, M. Mori s’inquiète de la situation en Israël dans la mesure où elle risque d’entraver encore plus le processus de paix au Proche-Orient. Il a insisté sur l’importance d’une paix globale et permanente dans la région avant de préciser qu’il en discuterait avec le nouveau président américain George Bush lors de sa visite à Washington le mois prochain. Le président tunisien Le Premier ministre Hariri a déclaré pour sa part que le Liban envisageait de recourir à l’émission d’«obligations samouraï» sur le marché de Tokyo. Une perspective de prêt d’autant plus intéressante que le taux d’intérêt sur le yen est très bas, surtout par rapport au dollar. M. Mori a encouragé son homologue libanais à entreprendre une telle initiative dans la mesure où les investisseurs nippons bénéficieraient d’une garantie du gouvernement japonais. Il y a du reste un précédent arabe dans le domaine : la Tunisie a déjà émis des «obligations samouraï» pour une valeur de 500 millions de dollars. Dès son arrivée à Tokyo à 18h (heure du Japon), M. Hariri et la délégation qui l’accompagne ont été reçus par le Premier ministre japonais. À cette occasion, le chef du gouvernement libanais a décerné à M. Mori le Grand Cordon de l’Ordre du Cèdre, au nom du président Émile Lahoud. Un dîner a suivi au cours duquel le responsable nippon a notamment déclaré, s’adressant à M. Hariri : «Nous espérons que votre visite au Japon contribuera au renforcement de la coopération et des relations entre les deux pays». «Les entreprises et le peuple japonais accordent de l’importance au Liban», a-t-il ajouté. De son côté, M. Hariri a estimé que Beyrouth constituait une plate-forme idéale pour un échange au niveau des cultures et des civilisations arabes et japonaises.
Au premier jour de sa visite de 72 heures à Tokyo, le chef du gouvernement Rafic Hariri a surtout obtenu de son homologue nippon Yoshiro Mori des promesses d’aides économiques. De fait, selon des sources de la délégation libanaise officielle, le dirigeant japonais s’est engagé auprès de M. Hariri à inciter les ONG et les institutions publiques concernées par l’aide aux...