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Actualités - CHRONOLOGIES

COOPÉRATION - Après l’Arabie séoudite et le Koweït, dépôt omanais à la BDL

Il y a eu deux volets importants dans la visite de 48 heures que le Premier ministre Rafic Hariri a effectuée samedi et dimanche à Mascate où il s’est notamment entretenu avec le sultan Qabous ben Saïd : un volet économique qui s’est traduit en particulier par la promesse d’un dépôt omanais à la Banque du Liban à l’instar des dépôts séoudien et koweïtien, respectivement de 500 et 200 millions de dollars. Le deuxième volet est politique : lors d’une conférence de presse, hier, avant son retour à Beyrouth, le chef du gouvernement a abordé la question du Sud, talon d’Achille de la diplomatie libanaise étant donné la contradiction qui caractérise sa position à cet égard. Il a déclaré que «le gouvernement fait de tout pour limiter le conflit libano-israélien à la frontière. (...) La résistance poursuivra ses activités jusqu’à la libération totale du territoire. Mais, en même temps, nous sommes soucieux de préserver la stabilité dans la région», a-t-il dit, avant d’ajouter : «Nous ne voulons pas entreprendre des actions susceptibles de donner à Israël le prétexte de bombarder le Liban». M. Hariri a résumé le paradoxe de l’attitude officielle à l’égard du Liban-Sud en concluant : «Nous agissons avec un maximum de retenue. Nous ne voulons pas de problèmes à la frontière, mais en même temps nous ne sommes pas disposés à céder les fermes de Chebaa». À la question de savoir s’il considérait que le déjeuner de Bteghrine, auquel a pris part samedi le député Walid Joumblatt, était dirigé contre lui, le Premier ministre a répondu : «Je suis l’allié de M. Joumblatt. Mais une alliance ne signifie pas qu’on est d’accord sur tout. Il est représenté au Conseil des ministres qu’il appuie, et il est faux de dire que ces réunions sont dirigées contre le gouvernement». Interrogé d’autre part sur les relations libano-syriennes, M. Hariri a notamment déclaré : «J’ai affirmé à plusieurs reprises que ces relations devaient évoluer. Mais certaines parties ont posé le problème d’une manière provocante qui ne sert ni l’intérêt du Liban ni celui de la Syrie». Sur le plan économique, outre le dépôt omanais à la BDL auquel le sultan Qabous a donné son accord de principe, la visite de la délégation libanaise à Mascate a permis d’aboutir à une série de mesures dans le sens d’un développement des relations bilatérales. C’est ainsi que la compagnie aérienne d’Oman devrait rependre ses vols à destination de Beyrouth alors qu’elles étaient interrompues depuis 1994. D’autre part, à partir de la semaine prochaine, les Omanais pourront entrer au Liban sans visa à l’instar de tous les ressortissants des pays membres du Conseil de coopération du Golfe. De son côté, le sultan Qabous a donné ses instructions pour que l’entrée des Libanais à Oman soit facilitée. Le Premier ministre Hariri et la délégation qui l’accompagne sont rentrés à Beyrouth hier après-midi.
Il y a eu deux volets importants dans la visite de 48 heures que le Premier ministre Rafic Hariri a effectuée samedi et dimanche à Mascate où il s’est notamment entretenu avec le sultan Qabous ben Saïd : un volet économique qui s’est traduit en particulier par la promesse d’un dépôt omanais à la Banque du Liban à l’instar des dépôts séoudien et koweïtien,...