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Actualités - CHRONOLOGIES

Démarches à Genève et Paris des familles des trois soldats israéliens capturés

Après une visite à Genève et à Paris, les familles des trois soldats israéliens capturés début octobre par le Hezbollah dans le secteur des fermes de Chebaa s’apprêtaient hier à retourner dans leur pays sans avoir obtenu d’assurances sur le sort de leurs enfants. «Cent douze jours après leur enlèvement, nous ne savons absolument rien d’eux, sinon qu’ils sont aux mains du Hezbollah», a lancé Haïm Avraham, père du sergent chef Binyamin Avraham (20 ans), lors d’une conférence de presse à Paris. «Nous sommes des familles, pas le gouvernement. Nous ne nous mêlons pas de négociations. Nous voulons juste que l’on nous donne des informations sur nos enfants», a ajouté M. Avraham, entouré de son épouse, de sa fille et des parents des deux autres soldats. «Lorsque nos enfants ont été kidnappés, ils étaient en patrouille et n’effectuaient pas d’acte de belligérance. On a retrouvé des taches de sang sur le lieu de leur capture. Nous voulons savoir s’ils sont en bonne santé», a dit Yaakov Avitan, père du sergent Adi Avitan, également âgé de 20 ans. «Au nom de Dieu Tout-Puissant, pourquoi la France n’use-t-elle pas de son influence sur le Liban ?», a demandé en arabe Qassem Saouad, père du sergent-major Omar Saouad (27 ans), un Bédouin israélien. M. Avraham pense aussi que «la France pourrait user de son influence au Liban, en Syrie et en Iran pour obtenir des informations sur nos enfants». «Nous avons transmis un message au président Jacques Chirac pour nous aider sur un plan humanitaire», a-t-il ajouté tout en exprimant sa tristesse que ni le chef de l’État français, ni le Premier ministre Lionel Jospin, ni le ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine n’aient accepté de les recevoir personnellement. Avant d’aller à Paris pour plaider leur cause, les familles des trois soldats israéliens s’étaient rendues à Genève où elles ont eu des entretiens avec des représentants de l’Onu et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Mais jusqu’à présent, le CICR a échoué dans toutes ses tentatives. Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, interrogé sur l’état de santé des militaires israéliens, avait récemment affirmé que «toute information (sur les soldats israéliens) était monnayable». Le Hezbollah réclame en effet des informations sur tous les Libanais enlevés par les Israéliens et leur échange avec les 3 soldats capturés.
Après une visite à Genève et à Paris, les familles des trois soldats israéliens capturés début octobre par le Hezbollah dans le secteur des fermes de Chebaa s’apprêtaient hier à retourner dans leur pays sans avoir obtenu d’assurances sur le sort de leurs enfants. «Cent douze jours après leur enlèvement, nous ne savons absolument rien d’eux, sinon qu’ils sont aux...