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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Affaire Farès-Hariri - Ferzli : La solution se trouve - dans les procès-verbaux de Taëf -

Le vice-président de la Chambre Élie Ferzli a estimé samedi que le débat actuel concernant la proposition du vice-président du Conseil, Issam Farès, qui avait préconisé mardi dernier de dissocier la direction générale de la présidence du Conseil du secrétariat général du Conseil des ministres, «est dû à l’absence de procès-verbaux des discussions qui ont eu lieu à Taëf», en 1989. M. Ferzli a réclamé que «ces procès-verbaux soient mis à la disposition du pouvoir législatif», rappelant que «le Parlement avait déjà pris une décision dans ce sens et que l’ancien président de la Chambre Hussein Husseini est favorable à cette idée». «M. Farès tente seulement, à travers sa position de vice-président du Conseil des ministres, d’assurer l’autonomie du poste en question», a-t-il poursuivi, dans une conférence de presse à Chtaura. «D’après la Constitution, le président du Conseil est la raison de vivre du gouvernement : s’il démissionne, le gouvernement démissionne, et s’il décède, le gouvernement “décède” avec lui. Il est le porte-parole officiel du gouvernement et le responsable de tous les conseils rattachés à la présidence du Conseil. Comment est-il possible alors de scinder la direction générale de la présidence du Conseil et le secrétariat général du Conseil des ministres alors qu’ils sont indissociables?», a-t-il demandé. Et de conclure : «Au niveau exécutif, ces deux postes sont indissociables de la présidence du Conseil». De son côté, le député Boutros Harb a posé le problème sous l’angle de l’indépendance totale du Conseil des ministres vis-à-vis de la présidence de la République ou de la présidence du Conseil, idée discutée, selon lui, à Taëf. «Le Conseil des ministres devait être un pouvoir autonome au sein duquel les ministres discutent les affaires courantes et prennent des décisions politiques, avant de les appliquer. Pour consacrer l’indépendance du Conseil des ministres, il a été proposé de créer un centre spécial et toutes les conditions de cette création sont stipulées dans la Constitution», a-t-il indiqué hier.
Le vice-président de la Chambre Élie Ferzli a estimé samedi que le débat actuel concernant la proposition du vice-président du Conseil, Issam Farès, qui avait préconisé mardi dernier de dissocier la direction générale de la présidence du Conseil du secrétariat général du Conseil des ministres, «est dû à l’absence de procès-verbaux des discussions qui ont eu lieu à...