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Actualités - REPORTAGES

Correspondance - Branle-bas à Washington pour accueillir le 43e « Potus »

Le 42e « Potus » s’en va, vive le 43e ! «Potus» est le surnom donné au chef d’État américain par les journalistes accrédités auprès de la Maison-Blanche. On comprend que depuis un moment on n’entend plus que ce nom. Et pour cause, dans la capitale fédérale, c’est le branle-bas pour préparer les moult cérémonies de l’investiture qui doit avoir lieu ce samedi. Côté infrastructure, il a fallu travailler de jour et de nuit pour préparer les estrades installées tout le long du parcours (du Capitole à la Maison-Blanche) que doit effectuer à pied le président Georges Bush après avoir prêté serment. Certaines estrades ont été munies d’un système d’air chauffant, car la météo prévoit pour ce jour-là de très basses températures et même des chutes de neige. Par ailleurs, avant de niveler la chaussée, les services secrets ont pris soin d’inspecter les canalisations souterraines pour s’assurer qu’aucune bombe ou autres explosifs n’y avaient été déposés. Haute sécurité et arrangements floraux Le service de sécurité sera assuré par des milliers de militaires et de policiers. Ceci pour le travail de l’ombre. La vitrine du show, elle, est des plus rutilantes avec ses feux d’artifice et ses concerts pop et ceux non moins spectaculaires présentés par l’orchestre de la marine, fondé en 1789 et auquel le légendaire compositeur John Philip Sousa a donné ses lettres de noblesse. Sans compter aussi les nombreux bals, réceptions et festivités dans toute la ville. À noter que dans ce domaine tous les restaurants se sont mis à l’heure des spécialités texanes. Sous la neige ou sous la pluie, Washington sera une ville très printanière avec les arrangements floraux qui «pousseront» partout. On a fait venir de partout, y compris de la Hollande, plus de 150 000 roses, tulipes, orchidées et autres espèces. Et les meilleurs spécialistes sont venus sur place pour les disposer. L’un des coordinateurs du comité inaugural en charge de ce domaine s’est ainsi expliqué : - «Notre tâche consiste à faire baigner cet événement de très grande envergure dans une atmosphère d’élégance et d’intimité». En fait d’événement intime, mais non moins prestigieux, il y en aura réellement un : ce sera le déjeuner qui ne durera que 50 minutes et qui regroupera, juste après la prestation de serment, la famille et les amis du président et les leaders du Congrès et de la Cour suprême. Au total 232 personnes pour qui l’un des plus célèbres traiteurs de la ville servira, dans l’une des salles du Congrès, le menu suivant : homard à la sauce béchamel en croûte (avec un chardonnay 98 Sonoma Cutrer), un cœur de filet farci de légumes, garni de foie gras, servi avec une sauce Madère et accompagné de légumes et d’une pâte à choux au fromage (cabernet sauvignon 97 Fetzer Vineyard). Le dessert est un pudding au caramel servi avec de la glace à la vanille et du champagne Korbel . Du classique fin, mais un festin comparé à la frugalité du repas servi en 1880, à Thomas Jefferson qui a été le premier président à prêter serment au Capitole. Le Congrès lui avait alors offert des sandwichs. Autre fait à relever. Le traiteur choisi par le comité en charge de l’organisation de ce déjeuner historique n’est pas inscrit au syndicat des restaurateurs. Alors que le Parti démocrate ne traite qu’avec des établissements rattachés à la corporation.
Le 42e « Potus » s’en va, vive le 43e ! «Potus» est le surnom donné au chef d’État américain par les journalistes accrédités auprès de la Maison-Blanche. On comprend que depuis un moment on n’entend plus que ce nom. Et pour cause, dans la capitale fédérale, c’est le branle-bas pour préparer les moult cérémonies de l’investiture qui doit avoir lieu ce samedi. Côté...