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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Satterfield impute au Liban la responsabilité de la tension

L’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth David Satterfield a clairement imputé hier au Liban la responsabilité de la tension dans la zone des fermes de Chebaa, soulignant que les bombardements israéliens avaient été précédés par des tirs en provenance du territoire libanais et estimant que ces tirs constituaient une nouvelle «violation» de la ligne bleue tracée par les Nations unies au Liban-Sud à la suite du retrait de l’armée israélienne en mai dernier. M. Satterfield s’exprimait devant la presse au terme d’un entretien au Grand Sérail avec le chef du gouvernement Rafic Hariri. À une journaliste qui lui demandait de commenter le pilonnage par l’artillerie israélienne de régions libanaises hier matin, le diplomate a répondu : «Lorsque vous avez entamé votre question, j’ai cru que vous alliez me demander de commenter les bombardements dont la zone des fermes de Chebaa fut la cible à partir du Liban, car il est clair que c’est ce qui s’est passé ce matin». «Des obus ont été tirés à partir du Liban en direction de cette région», a insisté M. Satterfield, en appelant «toutes les parties à faire tout ce qui est possible pour éviter ce genre d’actions provocatrices et déstabilisatrices». «Rien ne justifie ces attaques qui constituent des violations de la ligne bleue», a-t-il ajouté, réitérant son appel à maintenir au Liban-Sud «le niveau le plus élevé possible de calme et de stabilité». Il a indiqué qu’au cours de son entretien avec le Premier ministre, ce dernier a «lui aussi insisté sur la nécessité de prendre des mesures empêchant toute escalade dans le contexte délicat actuel». Invité à préciser la nature de ces mesures, M. Satterfield s’est contenté de répéter que toutes les parties devraient œuvrer en vue de «maintenir la situation sous contrôle et d’empêcher tout acte de provocation». D’autre part, l’ambassadeur a indiqué avoir réaffirmé à M. Hariri «l’engagement des États-Unis à poursuivre leurs efforts auprès de tous les protagonistes (au Proche-Orient) en vue de parvenir à une paix globale qui comprendrait une solution du problème des réfugiés (palestiniens) prenant en compte les intérêts particuliers du Liban». «Nous comprenons parfaitement bien, ainsi que toutes les autres parties concernées par les négociations de paix, l’intérêt spécial du Liban pour une paix globale prenant en considération ses besoins dans la question des réfugiés. Nous espérons qu’une telle solution verra le jour et nous y travaillons», a-t-il encore dit.
L’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth David Satterfield a clairement imputé hier au Liban la responsabilité de la tension dans la zone des fermes de Chebaa, soulignant que les bombardements israéliens avaient été précédés par des tirs en provenance du territoire libanais et estimant que ces tirs constituaient une nouvelle «violation» de la ligne bleue tracée par les...