ÉLECTRICITÉ- Un des trois transformateurs de Jamhour serait remis en fonctionnement ce soir Dix-huit à vingt heures de courant à partir de lundi

La distribution du courant électrique pourrait nettement s’améliorer à partir du début de la semaine prochaine, notamment dans le Beyrouth administratif, grâce à la remise en fonctionnement d’un transformateur à la station de Jamhour. Au cas où le transformateur démarrerait sans problème, le courant serait assuré près de 20 heures par jour, 18 selon le directeur de l’EDL, M. Georges Moawad. De sources informées à l’EDL, on a appris que le transformateur en question, sérieusement endommagé lors des raids israéliens du 24 juin, a été entièrement réparé. Il est actuellement mis sous essai et, si tout va bien, c’est ce soir qu’il sera remis en service. De mêmes sources, on prend soin toutefois de préciser que la période d’essai peut ne pas être concluante. Le transformateur est d’une capacité de 120 MVA. Durant la période d’essai, il est chargé à 5 000 volts seulement et ce n’est que lorsqu’il sera mis en route qu’on saura s’il peut fonctionner à plein rendement. Selon les mêmes sources, l’EDL s’efforcera, dans la mesure de ses moyens, d’assurer le courant électrique 24 heures/24 dans le Beyrouth administratif, dès que le transformateur démarrera. Le directeur général de l’EDL a, pour sa part, indiqué que le courant sera fourni 18 heures par jour dans Beyrouth et sa banlieue. Mais pour que l’électricité soit rétablie en permanence 24 heures/24, il faudra attendre que les deux sous-stations de transformation de Jamhour et de Bsalim soient entièrement réparées. C’est ce que M. Moawad a d’ailleurs affirmé, en faisant le point sur le programme de restauration des installations électriques détruites. «Nous maintenons la date approximative pour le rétablissement total de l’électricité à Beyrouth et dans sa banlieue vers la fin de septembre», a déclaré M. Moawad à l’AFP. Des secteurs privilégiés À l’EDL, on reconnaît que certains quartiers sont privilégiés. Il s’agit essentiellement des secteurs alimentés en courant à partir d’un câble qui dessert une station de pompage d’eau – l’électricité étant fournie presque en permanence à ces stations – et des quartiers situés dans le périmètre d’une petite sous-station de transformation, à l’instar de celle de Basta. Depuis que les installations de Jamhour et de Bsalim ont été détruites, ce sont les petites sous-stations de quartiers qui ont pris le relais. Mais comme elles ont une capacité limitée de transformation de courant, les mégawatts excédentaires sont directement assurés aux rues voisines, pour éviter les étranglements. Les petites sous-stations seront exploitées jusquà ce que les installations de Bsalim et de Jamhour soient entièrement réparées. «La réhabilitation de l’ensemble des installations touchées par les bombardements israéliens prendra plus de temps», indique M. Moawad. Selon lui, la fin de l’année est une échéance vraisemblable. L’appel d’offres Les travaux de réparation seront prochainement accélérés. M. Moawad a indiqué que la compagnie qui a remporté l’appel d’offres pour la fourniture du matériel nécessaire aux réparations des installations de Jamhour et de Bsalim sera bientôt connue.