LIBAN-USA Vibrant hommage de Satterfield à la presse libanaise

Une réception a eu lieu mercredi soir à Achrafieh en l’honneur du premier secrétaire près l’ambassade des États-Unis, en charge des relations publiques et des relations avec la presse, Mme Susan Hovanec, qui doit quitter définitivement Beyrouth d’ici à un mois, après avoir été en poste au Liban pendant près de sept mois. La réception, donnée par le président des anciens de l’université de Harvard, M. Habib Zoghbi, a eu lieu en présence de l’ambassadeur des États-Unis, M. David Satterfield, du chef de la délégation américaine au comité de surveillance issu des arrangements d’avril 1996, M. Richard Erdmann, et des hauts responsables de l’ambassade. Étaient également présents à la réception, le directeur du Bureau de presse à la présidence de la République, le brigadier Maurice Slim, le conseiller de presse du chef du gouvernement, M. Hekmat Abou Zeid, ainsi que plusieurs journalistes. L’ambassadeur américain a improvisé à cette occasion une courte allocution dans laquelle il a mis l’accent sur l’action entreprise par Mme Hovanec au cours de sa présence à Beyrouth. M. Satterfield a, d’autre part, rendu un vibrant hommage à la presse libanaise. «La presse au Liban, a notamment déclaré l’ambassadeur US, occupe une place particulière, non seulement au niveau libanais ou dans la région, mais également à l’échelle internationale. La presse libanaise fournit en effet des analyses profondes qui font sa richesse particulière en comparaison avec la presse internationale». Et M. Satterfield d’ajouter : «La presse joue un rôle actif dans la vie libanaise, sur les plans politique, économique et social. Elle joue également un rôle essentiel dans le dialogue que les États-Unis soutiennent et souhaitent voir s’engager entre les différentes fractions. À ce rôle au niveau de l’information s’ajoute le rôle culturel que le Liban assume et qui permet de clarifier le devenir du Liban, tel que le souhaitent les États-Unis. Ce pays devrait jouer à nouveau son rôle d’antan au niveau des instances internationales». La concurrence euro-US Cet intérêt particulier que les États-Unis semblent manifester pour le Liban avait déjà été mis en relief par M. Satterfield, mercredi dernier, dans un tout autre contexte. Au terme de trois entretiens successifs qu’il avait eus avec le ministre des Finances Georges Corm, le ministre des Ressources hydrauliques et électriques Sleiman Traboulsi, et le directeur général de l’EDL Georges Mouawad, l’ambassadeur américain avait ainsi affirmé que les entreprises US sont intéressées par les chantiers de développement et de reconstruction en cours au Liban. M. Satterfield avait même confirmé, en réponse à la question d’un journaliste, qu’il existe effectivement une concurrence euro-américaine pour l’obtention de contrats et l’exécution de projets au Liban. «Les sociétés américaines, avait notamment déclaré M. Satterfiled, souhaitent collaborer au développement du secteur de l’électricité au Liban». L’ambassadeur US a également précisé que les entreprises US sont intéressées à l’exécution de projets dans les domaines de l’hydroélectrique et du gaz naturel.