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Actualités - CHRONOLOGIE

KOSOVO Le massacre de Gracko met l'Onu au pied du mur

Le massacre de 14 Serbes à Gracko met en demeure la communauté internationale d’agir vite au Kosovo et d’installer les institutions civiles susceptibles de garantir la sécurité de tous, minorités ethniques y compris, dans la province soustraite à l’autorité de Belgrade. L’administrateur de l’Onu au Kosovo, le Français Bernard Kouchner, a assuré dimanche qu’il suivrait «personnellement» l’enquête sur le meurtre des 14 paysans, exécutés vendredi dans leur village du centre du Kosovo. Dans la province privée de police depuis le départ des forces serbes, les seuls hommes en uniformes, à l’exception des militaires de la Force de paix (Kfor) et de rares policiers en béret bleu de l’Onu, sont jusqu’à présent ceux de l’Armée de libération du Kosovo (UCK), qui entend bien rester maître du terrain et se charger elle-même de la «sécurité». La police militaire de la Kfor a certes commencé dès samedi à enquêter sur les lieux du massacre. Mais la force multinationale, chargée d’assurer la police, répète aussi qu’elle ne peut «mettre un soldat devant chaque maison» et qu’une mission de police au quotidien ne lui revient pas.
Le massacre de 14 Serbes à Gracko met en demeure la communauté internationale d’agir vite au Kosovo et d’installer les institutions civiles susceptibles de garantir la sécurité de tous, minorités ethniques y compris, dans la province soustraite à l’autorité de Belgrade. L’administrateur de l’Onu au Kosovo, le Français Bernard Kouchner, a assuré dimanche qu’il suivrait...