P-O - Damas se montre pressé et l'État hébreu souscrit à ses conditions Coup d'accélérateur à la reprise des négociations syro-israéliennes

La roue de la paix s’est brusquement emballée hier sur le volet syro-israélien, l’État hébreu ayant souscrit aux conditions de Damas qui réclamait la reprise des négociations entre les deux pays «là où elles avaient été interrompues». De son côté, la Syrie, par le biais de la radio officielle, se déclarait prête à reprendre les pourparlers «dans les plus brefs délais». «Nous ne sommes pas opposés à la demande syrienne de reprendre les négociations là où elles ont été interrompues», a déclaré jeudi Danny Yatom, conseiller de sécurité d’Ehud Barak. Mais il a aussitôt souligné que la question de savoir jusqu’où avaient avancé à l’époque les négociations est une affaire «d’interprétation», indiquant qu’Israël voyait les choses différemment de la Syrie. Cette dernière affirme que le gouvernement travailliste de l’époque, dirigé jusqu’à son assassinat par Yitzhak Rabin puis par M. Shimon Peres, avait accepté le principe d’un retrait de tout le plateau du Golan occupé depuis 1967. La Syrie exige qu’Israël se retire de tout le plateau du Golan, occupé en 1967 et annexé en 1981. Radio Damas a affirmé hier que la Syrie voudrait faire la paix avec Israël dans «les plus brefs délais» et qu’elle ne posait pas de conditions préalables en réclamant la reprise des négociations au point où elles s’étaient arrêtées.