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COOPÉRATION - Le président du gouvernement espagnol reçu par Lahoud et Berry Aznar : Le Liban possède de nombreux atouts économiques et financiers

Le président du gouvernement espagnol José Maria Aznar a clôturé hier, en début d’après-midi, sa visite officielle de vingt-quatre heures à Beyrouth. Après les entretiens qu’il avait eus mardi soir avec le chef du gouvernement et ministre des Affaires étrangères, Sélim Hoss, M. Aznar a conféré dans la journée d’hier avec le président Émile Lahoud et le chef du Législatif Nabih Berry. Il a, d’autre part, participé à un séminaire sur les perspectives d’investissement et de développement du commerce libano-espagnol. M. Aznar a quitté Beyrouth vers 15h30 à destination de Gaza, à bord d’un avion spécial. Il a été salué à son départ de l’aéroport par M. Hoss, par les ministres Sleiman Traboulsi, Arthur Nazarian, Hassan Chalak et Nasser Saïdi, ainsi que par plusieurs ambassadeurs étrangers et arabes. Avant son départ, le président du gouvernement espagnol avait été reçu au palais de Baabda par le président Lahoud, en présence de M. Hoss. L’entretien a porté sur les relations bilatérales et les derniers développements de la situation au Proche-Orient. Cette réunion a été suivie d’un déjeuner offert par le président Lahoud en l’honneur de son hôte. Étaient présents à ces agapes, outre M. Hoss, le président de la Chambre Nabih Berry et son épouse, le vice-Premier ministre Michel Murr et son épouse, les ministres Georges Corm, Anouar el-Khalil et Nasser Saïdi, le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, le secrétaire général de la présidence du Conseil, Hicham Chaar, le secrétaire général du palais Bustros, Zafer el-Hassan, et le directeur des Affaires politiques au palais Bustros, M. Nagi Abi Assi. Auparavant, M. Aznar avait été reçu pendant une demi-heure par le président de la Chambre qui lui a remis à cette occasion un cadeau symbolique de Cana. Les rapports économiques Signalons, par ailleurs, que M. Aznar a assisté dans la matinée, en compagnie de M. Hoss, à la clôture d’un séminaire sur les relations économiques libano-espagnoles, qui avait entamé ses travaux lundi dernier en présence d’hommes d’affaires espagnols et libanais. Ce séminaire a été organisé à l’initiative du ministère de l’Économie et du Commerce, en collaboration avec l’ambassade d’Espagne au Liban et l’Institution publique de promotion des investissements (Idal). Prenant la parole devant les participants à ce séminaire, le président du gouvernement espagnol a notamment déclaré : «Ce séminaire ainsi que celui qui l’a précédé et qui s’était tenu à Madrid constituent un indice positif concernant l’avenir de la coopération (entre les deux pays). L’ouverture du bureau commercial (espagnol) à Beyrouth vise à renforcer les rapports commerciaux entre les deux pays, dans l’espoir que ces relations se développent dans un proche avenir». Abordant le dossier de la conjoncture régionale, M. Aznar a déclaré : «L’Espagne appuie les aspirations du Liban à réaliser une paix juste, globale et permanente. Nous devons avoir une vision globale sur ce plan et soutenir l’entreprise de reconstruction. Nous espérons que le peuple libanais parviendra à faire face aux défis qui pointent à l’horizon et à élaborer la législation adéquate pour attirer les investissements». Et M. Aznar de poursuivre : «Le Liban possède de nombreux atouts économiques et financiers qui lui permettent d’être compétitif. Il est donc en bonne place pour signer l’accord de partenariat avec l’Union européenne. Cet accord est dans l’intérêt aussi bien du Liban que de l’Union européenne. Le partenariat euro-méditerranéen et l’adhésion du Liban à l’Organisation mondiale du commerce permettront au Liban d’exécuter les projets prévus». Évoquant le protocole d’assistance financière (d’un montant de 100 millions de dollars) signé mardi soir peu après l’arrivée de M. Aznar, le président du gouvernement espagnol a déclaré : «Nous souhaitons que ce protocole englobe des projets précis afin que le Liban devienne un centre d’investissements important. Parallèlement, le projet de privatisation est d’une extrême importance. Je pense que les sociétés espagnoles seront intéressées par ce projet». De son côté, M. Hoss a mis l’accent sur la volonté du gouvernement libanais de «bâtir les échanges et les relations entre le Liban et l’Espagne sur des bases solides». Le chef du gouvernement a souligné à ce propos l’importance du rôle du secteur privé en vue de renforcer et de développer les rapports bilatéraux. M. Hoss a, d’autre part, indiqué qu’il avait été convenu avec la délégation espagnole d’assouplir les dispositions du protocole financier, renouvelé mardi soir, et de prévoir un mécanisme pour accélérer la mise en application de ce protocole. Ce dernier, a précisé M. Hoss, concerne plusieurs secteurs vitaux, tels que le transport, les télécommunications, certains services sociaux, notamment la santé, la gestion de l’eau et les réseaux d’égouts. Le Premier ministre a souligné que ce renforcement de l’infrastructure à caractère social prévu par le protocole financier permettra de stimuler le développement équilibré dans les régions périphériques du pays. M. Hoss a, par ailleurs, exposé les grandes orientations de la politique économique du gouvernement, mettant l’accent sur la stabilité monétaire, le redressement financier, la réduction du déficit budgétaire, la diminution de la dette publique et le développement des investissements locaux et étrangers. Signalons, enfin, que le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Beyrouth, M. Adnane Kassar, a pris la parole à son tour pour faire un bref historique de l’évolution des relations entre le Liban et l’Espagne depuis 1948. M. Kassar a mis l’accent sur la nécessité de développer le champ de la coopération économique entre le Liban et l’Espagne. Signalons, sur un autre plan, que le nouveau bureau commercial espagnol a été inauguré hier matin à Tabaris en présence de M. Saïdi et de son homologue espagnol.
Le président du gouvernement espagnol José Maria Aznar a clôturé hier, en début d’après-midi, sa visite officielle de vingt-quatre heures à Beyrouth. Après les entretiens qu’il avait eus mardi soir avec le chef du gouvernement et ministre des Affaires étrangères, Sélim Hoss, M. Aznar a conféré dans la journée d’hier avec le président Émile Lahoud et le chef du Législatif...