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Actualités - CHRONOLOGIE

PROCHE-ORIENT - Nouvelle donne en gestation Offensive de charme israélo-US en direction de la Syrie

Une nouvelle partie de cartes diplomatique s’est apparemment engagée au Proche-Orient à la suite de la nouvelle donne résultant de l’arrivée au pouvoir en Israël du travailliste Ehud Barak. Dans un climat nouveau où chacun des joueurs s’affirme prêt à miser sur la paix, on assiste à un rapprochement israélo-US qui n’était plus de mise sous l’ère Netanyahu, à de timides ouvertures entre Tel-Aviv et Damas et, par voie de conséquences, à une reprise du dialogue entre l’OLP de Yasser Arafat et le noyau dur des Palestiniens hostiles à la paix, ces derniers craignant de faire les frais de la reprise des négociations entre Israéliens et Syriens. C’est dans ce contexte qu’Israël et les États-Unis multipliaient, hier, les appels à la Syrie pour relancer les pourparlers sur le dossier régional. Ainsi, tandis que le nouveau Premier ministre israélien achevait sa visite à Washington par une série d’entretiens avec le secrétaire d’État Madeleine Albright qui est attendue en Syrie et en Israël à la mi-août, le vice-président Al Gore, les leaders du Congrès et la Maison-Blanche se félicitaient des informations faisant état des efforts prêtés à Damas de mettre en sourdine les activités des groupes palestiniens extrémistes. En soirée, on apprenait que le président Clinton prévoyait de s’entretenir incessamment par téléphone avec le président Assad. Même offensive de charme côté israélien envers la partie syrienne : Dany Nahum, chef de cabinet de Barak et ancien chef du Mossad, a estimé que la reprise des négociations entre Israël et la Syrie «n’est plus qu’une question de semaines». À Damas, la radio d’État s’est félicitée hier des bonnes dispositions affichées par Clinton et Barak, créditant le premier de l’intention «de faire avancer le processus de paix» et le second d’une grande persévérance et «d’un grand enthousiasme» dans ses efforts pour favoriser celui-ci.
Une nouvelle partie de cartes diplomatique s’est apparemment engagée au Proche-Orient à la suite de la nouvelle donne résultant de l’arrivée au pouvoir en Israël du travailliste Ehud Barak. Dans un climat nouveau où chacun des joueurs s’affirme prêt à miser sur la paix, on assiste à un rapprochement israélo-US qui n’était plus de mise sous l’ère Netanyahu, à de...