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Actualités - REPORTAGES

FESTIVALS - Échafaudages , gradins , structures , métalliques et loges sont en place La grande cour du palais de Beiteddine prête pour la fête

Les préparatifs sont achevés à Beiteddine, dont le festival s’ouvre aujourd’hui, vendredi. Échafaudages, gradins et structures métalliques ont envahi la grande cour. Cet été, les organisateurs ne disposeront que de cet espace. En effet, le président de la République, le général Émile Lahoud, qui passe une partie de la saison estivale au palais, loge au «haramlek». Côté scène, deux des neuf manifestations du festival pourront accueillir jusqu’à 5 500 spectateurs. Pour les sept autres spectacles, le nombre des places est réduit à 3 000. Les gradins qui supportent les chaises en plastique blanc sont montés en escalier : la première marche est à 15 centimètres du sol, la dernière à 7,5 mètres. Comme pour le concert de Montserrat Caballe, il y a deux étés, la scène est adossée au bâtiment principal du palais. Les fenêtres de la bâtisse seront toutes illuminées par des flambeaux. Les planches, de 25 mètres de long sur 16 mètres de large, sont surélevées de 1,20 mètre. À huit mètres du sol, les rails courent sur 27 mètres de longueur, traversant la scène de part en part. Ils supporteront une trentaine de «flying» baffles, en tout 24 000 watts, répartis au centre et des deux côtés de la scène. «Les baffles ainsi accrochés diffuseront mieux le son», explique M. Bachawati, de la société Eltek, en charge des installations techniques. Pour les deux soirées à 5 500 spectateurs, la société a prévu d’ajouter une dizaine d’éléments sonores, d’une puissance totale de 12 000 watts. La lumière est actionnée par un système digital. Les 15 000 mètres de fils électriques convoient un éclairage de quelque 300 000 watts. «Nous suivons les normes internationales en vigueur pour les concerts de musique classique», indique M. Bachawati. Par ailleurs, deux écrans géants encadrent la scène. Côté coulisses Côté coulisses, les pièces du rez-de-chaussée, à droite du grand escalier qui mène à la cour intérieure du palais, ont été nettoyées et aménagées pour servir de loges. Ainsi, les plafonds ont été sablés, les sols lavés et les tapis déroulés offrant un superbe cadre. Les trois loges principales ont été équipées d’appareils d’air conditionné, de toilettes, d’une table de maquillage et de meubles. Des «moucharrabiyé» en bois divisent l’espace de chacune, créant ainsi un paravent derrière lequel les artistes peuvent se changer. Le grand hall où sont exposées les mosaïques sera fermé au public. Il sera meublé d’une trentaine de tables pourvues de miroirs et de luminaires, ainsi que d’une vingtaine de fauteuils et de chaises. Côté public, dégustation de vins et rafraîchissements sont offerts par les organisateurs, dans la première salle à droite en entrant dans la grande cour. Comme dans une ruche, les différentes équipes d’ouvriers et de techniciens s’activent. Encore quelques derniers arrangements et Beiteddine sera, encore une fois, sous les feux de la rampe. Pour sa huitième édition.
Les préparatifs sont achevés à Beiteddine, dont le festival s’ouvre aujourd’hui, vendredi. Échafaudages, gradins et structures métalliques ont envahi la grande cour. Cet été, les organisateurs ne disposeront que de cet espace. En effet, le président de la République, le général Émile Lahoud, qui passe une partie de la saison estivale au palais, loge au «haramlek»....