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CULTURE Le musée "Michel Abou Jaoudé" se double d'une bibliothèque
Par G. M., le 07 juillet 1999 à 00h00
Le 1er novembre 1992, pour le quarantième du décès du journaliste Michel Abou Jaoudé, sa famille annonce sa volonté de transformer la maison de ce dernier en musée. Un an plus tard, le musée Michel Abou Jaoudé ouvrait ses portes au public. Aujourd’hui, ce musée qui donne à voir la collection de photos, chapelets et tableaux de l’ancien rédacteur en chef d’«An Nahar» se double d’une bibliothèque ouverte au public, tous les jours, de 15h à 20h. La bibliothèque personnelle de l’éditorialiste comptait 1 500 ouvrages qui, grâce à différentes donations et acquisitions, comporte à présent 3 000 volumes. «Dernièrement, la bibliothèque s’est enrichie de 1 000 ouvrages, don du “Beirut Victory Lions Club ”, note Jihad Abou Jaoudé, benjamin de la famille et responsable du musée. «Nous devions recevoir par ailleurs une donation de 2 000 livres envoyés par le Lions Club canadien. Les caisses sont arrivées au port. Mais le ministre de la Culture a d’abord refusé de nous exempter des taxes au motif que ces lots étaient de nature commerciale. Il a ensuite accordé l’exonération à condition que les livres soient remis au ministère de la Culture», s’étonne-t-il. Des photos encadrées garnissent les murs. Elles représentent Michel Abou Jaoudé en compagnie de personnalités politiques, intellectuelles ou religieuses. «Au départ, nous avions considéré la bibliothèque comme partie intégrante du musée. Mais avec les nouvelles acquisitions et le nombre croissant des étudiants venus consulter les ouvrages, nous avons compris la nécessité d’en faire un projet à part entière». Jihad Abou Jaoudé s’attelle à une autre mission. «Le Centre national de la documentation journalistique». Entièrement informatisé, ce centre rassemblera des articles de presse couvrant l’actualité politique, sociale et culturelle du pays. Le noyau de ce centre est déjà prêt. Il est composé d’articles signés par Michel Abou Jaoudé. 10 397 articles répertoriés sur CD-Rom. Il s’agit en fait des archives d’An Nahar couvrant la période de 1933 -1996.
Le 1er novembre 1992, pour le quarantième du décès du journaliste Michel Abou Jaoudé, sa famille annonce sa volonté de transformer la maison de ce dernier en musée. Un an plus tard, le musée Michel Abou Jaoudé ouvrait ses portes au public. Aujourd’hui, ce musée qui donne à voir la collection de photos, chapelets et tableaux de l’ancien rédacteur en chef d’«An Nahar» se double...
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