SYNDICATS - Une série de dissiers à l'ordre du jour de la CGTL ce matin La grève des professeurs se poursuit

La grève des enseignants du secteur public n’a toujours pas pris fin. Le Conseil des ministres doit examiner aujourd’hui, durant sa réunion ordinaire, les revendications salariales des professeurs. Ces derniers réclament, entre autres, que leurs indemnités de fin de service soient calculées sur base de 100 % de leurs salaires et non pas de 90 %. Ils refusent de corriger les épreuves du baccalauréat jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction. La grève des enseignants sera aussi à l’ordre du jour de la réunion du Comité de coordination syndicale qui se tiendra ce matin au siège de la CGTL à Badaro, sous la présidence de M. Élias Abou Rizk. Le comité, rappelle-t-on, est formé de représentants de la CGTL, des enseignants du secteur public et privé, de professeurs de l’Université libanaise et de mouvements féministes. Outre la grève des enseignants, il doit passer en revue les problèmes financiers de l’UL et examiner le dossier des pensions de retraite. Sur un autre plan, la commission pédagogique du Hezbollah a dénoncé «le licenciement arbitraire des enseignants dans certaines écoles privées». La commission, qui a publié hier un communiqué à ce sujet, n’a pas donné davantage de précisions sur les établissements qui ont licencié une partie de leur personnel ou sur le nombre d’enseignants congédiés. Elle a réclamé une révision des lois régissant les rapports entre les établissements scolaires le corps professoral.