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Actualités - CHRONOLOGIE

COMMUNAUTÉ - Hazim n'est pas inquiet pour l'économie L'archevêque d'Athènes chez les responsables politiques et spirituels

Arrivé mardi au Liban à l’invitation de l’Église grecque-orthodoxe d’Antioche, l’archevêque d’Athènes et prélat de l’Église grecque, Mgr Christodolos, a été reçu hier par le chef de l’État Émile Lahoud, par le président de la Chambre Nabih Berry et par le chef du gouvernement Sélim Hoss. Dans la matinée, Mgr Christodolos s’était rendu à Bkerké pour un entretien avec le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, qui l’a retenu à sa table. Lors de sa tournée auprès de MM. Lahoud, Berry et Hoss, le prélat grec était accompagné du patriarche grec-orthodoxe, Mgr Ignace IV, et du métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audeh. Il n’a fait aucune déclaration après ses entretiens à Baabda, place de l’Étoile et au Grand Sérail. Auparavant donc, Mgr Christodolos s’était rendu à Bkerké où il a été reçu par Mgr Sfeir. L’entretien s’est déroulé en présence du patriarche Hazim, de Mgr Audeh, de l’évêque du Akkar Mgr Boulos Bandali, des évêques maronites Roland Abou Jaoudé, Nabil Aïndari et Boutros Gemayel, ainsi que du nonce apostolique Mgr Antonio Maria Velio. Dans une déclaration aux journalistes, Mgr Hazim s’est dit entièrement satisfait des entretiens avec le patriarche Sfeir, exprimant l’espoir que le Liban «retrouvera l’indépendance, la paix et la force grâce au soutien de ses fils». Le prélat a indiqué que la discussion n’avait pas porté sur des questions d’ordre politique. «Nous ne comprenons pas grand-chose à la politique et d’ailleurs rares sont ceux qui y connaissent quelque chose», a-t-il dit. Mgr Hazim a d’autre part mis l’accent sur l’importance du rôle des jeunes. «Sans eux, il manque une composante essentielle à l’Église. Les jeunes représentent l’avenir», a-t-il déclaré. Comment évalue-t-il la situation économique ? «Je ne suis pas inquiet. Mais quand on voit des gens en difficulté, on ne peut pas dire que tout va bien», a-t-il répondu. Évoquant les développements en Yougoslavie et en Irak, Mgr Hazim a critiqué «ceux qui se sentent forts et qui se croient tout permis». «Où sont les Nations unies et le Conseil de sécurité ? a-t-il dit. Il y a aussi toutes ces organisations qui sont utilisées comme couverture à ce qui se passe (allusion à l’Otan). Ce sont ceux qui veulent exporter les armes anciennes pour en fabriquer de nouvelles qui menacent le monde. C’est pour cela que nous avons peur pour ce monde» a-t-il conclu. L’archevêque d’Athènes s’est également rendu au siège du catholicossat arménien-orthodoxe de Cilicie à Antélias, puis au siège de l’archevêché grec-orthodoxe à Achrafieh, où il a été reçu respectivement par le catholicos Aram 1er et par le métropolite Élias Audeh.
Arrivé mardi au Liban à l’invitation de l’Église grecque-orthodoxe d’Antioche, l’archevêque d’Athènes et prélat de l’Église grecque, Mgr Christodolos, a été reçu hier par le chef de l’État Émile Lahoud, par le président de la Chambre Nabih Berry et par le chef du gouvernement Sélim Hoss. Dans la matinée, Mgr Christodolos s’était rendu à Bkerké pour un entretien...