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Actualités - CHRONOLOGIE

JUSTICE - Début de l'instruction dans l'affaire des malversations à la DGA Mandat d'arrêt contre Asmar

Confiée au juge Raymond Oueidate, l’instruction dans l’affaire des malversations au sein de la Direction générale des antiquités a commencé hier en début d’après-midi. C’est l’ancien directeur général des Antiquités, M. Camille Asmar, qui a été interrogé en premier par le juge d’instruction, en présence de son avocat, Me Auguste Bakhos. Deux heures et demie plus tard, le juge d’instruction de Beyrouth a décerné un mandat d’arrêt contradictoire à l’encontre de M. Asmar. Aujourd’hui, M. Oueidate doit entendre trois autres personnes mises en examen dans cette affaire. Il s’agit de MM. Antoine Ojeil, affecté à la citadelle de Jbeil (à la retraite depuis 3 ans), Mohammed Toufic Rifaï, chef du département des fouilles dans la Békaa et au Liban-Sud, et Jean Samaha. M. Asmar et les trois autres personnes sont poursuivies dans une affaire de détournement de près de cinq milliards de livres par le biais de la falsification de factures et de l’établissement de factures fictives. Mais, jusqu’à présent, on ignore toujours ce qu’on reproche exactement à M. Asmar et aux trois autres personnes poursuivies et quels rôles ils auraient pu jouer dans cette affaire de détournement de fonds. Pendant que M. Oueidate instruit l’affaire des malversations à la DGA, l’avocat général financier, M. Khaled Hammoud, poursuit ses investigations dans l’affaire du recel et du pillage de pièces d’antiquités. Selon l’agence locale Akhbar el-Yom, M. Hammoud a recueilli les dépositions des propriétaires des dépôts où des pièces d’antiquités avaient été saisies. Le juge décidera des mesures qu’il prendra à leur encontre dès qu’il aura pris connaissance du rapport de la DGA sur la classification des pièces saisies. La DGA doit spécifier les pièces qui appartiennent à l’État, celles qui sont la propriété de particuliers et celles qui ont été volées à la Syrie. Pot-de-vin Le responsable du département des Antiquités en Syrie est attendu au début du mois prochain à Beyrouth. Il doit s’entendre avec les autorités libanaises sur les modalités de rapatriement des pièces qui appartiennent à la Syrie. Sur un autre plan, le premier juge d’instruction de Beyrouth, M. Saïd Mirza, a ordonné l’arrestation de Hussein Chucri Haydar, un tanneur de Tripoli, accusé d’avoir soudoyé le chauffeur de l’ancien ministre du Pétrole, M. Chahé Barsoumian, afin qu’il lui obtienne du ministre un permis d’exportation et d’importation de peaux. Haydar est accusé d’avoir payé 7 000 dollars au chauffeur, Sarkis Kouyoumjian, ainsi qu’à un fonctionnaire de la raffinerie de Tripoli, Barakat Barakat, pour avoir le permis. Il a été entendu deux heures durant par M. Mirza avant qu’un mandat d’arrêt ne soit décerné à son encontre. L’interrogatoire s’est déroulé en présence de l’avocat de Haydar, Me Mohammed Salloum, et du représentant de l’État, Me Roula Morcos. Par ailleurs, l’agence al-Markaziya a rapporté que M. Nagy Azar, arrêté dans le cadre de l’affaire du pétrole vendu frauduleusement sous le label «résidus pétroliers», a été admis hier à l’AUH où il doit subir un cathétérisme.
Confiée au juge Raymond Oueidate, l’instruction dans l’affaire des malversations au sein de la Direction générale des antiquités a commencé hier en début d’après-midi. C’est l’ancien directeur général des Antiquités, M. Camille Asmar, qui a été interrogé en premier par le juge d’instruction, en présence de son avocat, Me Auguste Bakhos. Deux heures et demie...