Télécommunications - Poursuite des négociations Libancell, France Télécom : troisième licence à l'étude

Le ministre des Postes et Télécommunications Issam Naaman a présidé hier le troisième round de négociations avec les deux compagnies de téléphone cellulaire France Télécom Liban et Libancell dans le but d’étudier les possibilités d’accroître les recettes du ministère et de parvenir à un accord définitif ménageant les intérêts des deux parties. M. Naaman était entouré par le juge Taher Ghandour représentant le Conseil d’État, le directeur général de l’Exploitation et de l’Entretien Abdel-Moneim Youssef, le directeur général de l’Équipement Naji Andraos, ainsi que par ses conseillers technique et juridique Jamal Mawlawi et Béchara Hatem. France Télécom Liban était représentée par son PDG Salah Bou-Raad et son directeur général adjoint Thierry Martin, alors que Libancell était représenté par le président de son conseil d’administration Hussein Rifaï, assisté de son avocat Nabil Féghali. À l’issue de la réunion, M. Naaman a déclaré que la dissension s’était déroulée dans «une atmosphère calme et positive» et qu’il avait été convenu de la poursuivre «au cours d’une prochaine réunion qui groupera les représentants juridiques et techniques des deux parties». Le ministre des P et T a indiqué que la prochaine réunion devrait permettre de parvenir à un accord sur divers sujets litigieux, «dont le plafond imposé aux abonnements ainsi que sur d’autres questions. Les représentants des deux parties ont toute latitude d’en discuter et de soumettre le résultat de leurs pourparlers aux personnes à qui appartient la décision finale. En d’autres termes, les représentants des deux parties n’ont aucun pouvoir de décision, celui-ci demeurant du ressort du ministère et des deux sociétés concernées». Prié de préciser ce qu’il entendait par la formule “une atmosphère calme et positive” employée dans sa déclaration, M. Naaman devait répondre que «l’échange d’accusations qui a récemment dominé les relations entre les deux parties n’est plus un secret pour personne». «Comme les deux parties sont à présent déterminées à tenir des négociations visant à parvenir à un accord définitif quant à l’octroi d’une troisième licence d’exploitation, soit aux deux sociétés elles-mêmes, soit à une tierce partie, nous avons décidé de détendre l’atmosphère en procédant à des pourparlers préliminaires, afin d’éliminer tout litige», a conclu le ministre.