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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Lahoud et Hoss confèrent avec Satterfield Arnoun : pas d'issue en vue

Le nouveau fait accompli imposé à l’État à Arnoun (investi dans la soirée de jeudi par les forces israéliennes et l’Armée du Liban-Sud) place le pouvoir, visiblement, dans l’embarras. Compte tenu des données régionales et internationales que nul n’ignore, le gouvernement fait face à la situation avec les moyens de bord. Sur les conseils de Washington, le Liban s’est contenté de saisir le comité de surveillance de cette affaire. Le comité tiendra aujourd’hui une réunion à ce propos. Les débats seront vraisemblablement houleux, mais ils ne pourront déboucher sur des mesures concrètes en raison de la nature même de la mission du comité de surveillance. Il reste que l’Exécutif s’est engagé dans d’intenses contacts diplomatiques afin de tenter de trouver une issue au problème. Dans la journée d’hier, le président Émile Lahoud a conféré à ce sujet avec l’ambassadeur des États-Unis, M. David Satterfield. Le chef de l’État a souligné à cette occasion que la prise de contrôle d’Arnoun par les forces israéliennes et par l’ALS constitue «une tentative visant à introduire un village libanais dans le bazar électoral israélien et à semer la discorde entre la résistance et l’État». Le gouvernement, rappelle-t-on, a refusé de donner suite à une demande israélienne – transmise par M. Satterfield – de déployer l’armée à Arnoun afin d’empêcher les opérations du Hezbollah. C’est à la suite de ce refus que le village a été investi par les forces israéliennes et hier même l’ALS a expulsé une famille de quatre personnes de la localité. Ce dossier a été également discuté au cours d’un entretien que l’ambassadeur US avait eu, samedi, avec le Premier ministre Sélim Hoss.
Le nouveau fait accompli imposé à l’État à Arnoun (investi dans la soirée de jeudi par les forces israéliennes et l’Armée du Liban-Sud) place le pouvoir, visiblement, dans l’embarras. Compte tenu des données régionales et internationales que nul n’ignore, le gouvernement fait face à la situation avec les moyens de bord. Sur les conseils de Washington, le Liban s’est contenté...