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Actualités - CHRONOLOGIE

Accidents Quels secours apprter aux victimes de la route ?

Un homme d’une quarantaine d’années était étendu hier au milieu de la route dans la région de Mtayleb. Baignant dans son sang, Samir Nemr Hachem avait perdu connaissance après avoir été heurté par une voiture qui a pris la fuite. Tout autour, les badauds, qui s’étaient attroupés comme à l’habitude, semblaient atterrés, révoltés à l’idée que la victime pouvait mourir devant leurs yeux d’un moment à l’autre. Samir Hachem sera par la suite transporté par la Croix-Rouge à l’hôpital Serhal, dans un état très critique. Mais que faire dans pareil cas ? Tout d’abord, la règle d’or à adopter, c’est bien sûr d’appeler immédiatement, sans tarder, la Croix-Rouge libanaise (140), la Défense civile (125), ou les pompiers (175) et d’attendre leur venue, mais pas nécessairement passivement, comme nous l’explique le directeur général des secouristes de la Croix-Rouge libanaise, M. Georges Kettaneh, qui note que l’on peut et l’on doit même aider le blessé en «portant secours aux personnes en détresse» (sur base de l’article 566 du Code pénal) et en leur apportant un soutien moral pour commencer. Interrogés à ce sujet, plusieurs témoins d’accidents antécédents ont affirmé que la peur réside dans le fait que le porteur de secours – à moins qu’il soit un professionnel bien sûr – est toujours le premier suspect. En effet, plusieurs personnes qui s’étaient portées volontaires pour secourir un piéton renversé par une voiture avaient fini par passer leur nuit au commissariat, sans parler des interrogatoires interminables... Pour M. Kettaneh, «le mieux, pour commencer, est de ne pas toucher le blessé en attendant le secours, surtout lorsqu’il s’agit d’un traumatisme crânien ou d’une atteinte à la colonne vertébrale. L’idéal, conclut le responsable de la Croix-Rouge, c’est qu’une collaboration s’établisse entre le ministère de la Justice et celui de l’Intérieur à ce sujet pour que soit lancée une véritable campagne de conscientisation afin d’apprendre à chacun ses responsabilités et ses obligations propres dans ces cas-là».
Un homme d’une quarantaine d’années était étendu hier au milieu de la route dans la région de Mtayleb. Baignant dans son sang, Samir Nemr Hachem avait perdu connaissance après avoir été heurté par une voiture qui a pris la fuite. Tout autour, les badauds, qui s’étaient attroupés comme à l’habitude, semblaient atterrés, révoltés à l’idée que la victime pouvait mourir...