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Actualités - CHRONOLOGIE

Vie politique - Pas de mésentente avec Berry, selon le Sérail Hoss d'accord avec Hariri pour calmer le jeu (photos)

Le chef du gouvernement Sélim Hoss s’est félicité hier implicitement de la volonté affichée de son prédécesseur Rafic Hariri de calmer le jeu à la suite de la tempête politique suscitée par l’affaire du rapport de la Cour des comptes mettant en cause M. Hariri et trois de ses ministres dans des irrégularités financières. Sans citer le nom de l’ancien Premier ministre, M. Hoss a indiqué dans un communiqué qu’il a «toujours agi et continue d’agir en vue de calmer le jeu et d’éviter que le climat politique ne soit empoisonné par les facteurs passionnels». «Depuis la formation de l’actuel gouvernement, nous avons dit que nous étions ouverts à tous et que nous étions disposés au dialogue avec tout le monde, parce que nous croyons que la patrie est à tous et que la responsabilité du calme, de la stabilité, du développement et de la croissance incombe à tous», a ajouté M. Hoss. «Nous nous félicitons de l’appel à calmer le jeu et à renoncer aux passions auxquelles nous n’avons nous-mêmes jamais cédé ni dans nos actes ni dans nos propos», a poursuivi le Premier ministre, soulignant «l’importance de la solidarité nationale en ces temps difficiles que traversent le monde et la région». «Nous devons affronter les développements régionaux en rangs unis et en faisant preuve d’une unité nationale solide, de manière à protéger le Liban de tout danger que ces développements sont susceptibles de faire peser sur lui», a-t-il dit, dans une allusion aux élections de mai prochain en Israël. «Notre main est tendue en direction de tous ceux qui souhaitent agir en vue de la prospérité du Liban et du bien-être de ses fils. Le Liban nous appartient à tous et nul ne peut monopoliser l’honneur de se sacrifier pour lui, pour le règne de la loi et pour le renforcement des institutions», a conclu M. Hoss. Ces propos du Premier ministre sont intervenus après que M. Hariri eut fait savoir à ses visiteurs, au cours du week-end écoulé, son intention de ne pas nourrir la polémique déclenchée notamment par l’affaire du rapport de la Cour des comptes. M. Hariri avait ainsi donné l’ordre à ses médias privés, principalement à la Future TV, de s’abstenir désormais de mener campagne contre le pouvoir. Toujours dans ce même contexte, les milieux de M. Hoss ont démenti hier des informations faisant état d’un «refroidissement» des relations entre le chef du gouvernement et le président de la Chambre Nabih Berry. Ces sources affirment que les rapports entre les deux hommes sont «au beau fixe» et qu’une rencontre «aura lieu prochainement entre eux». Corm : démission ou pas ? Sur un autre plan, M. Hoss a reçu hier au Grand Sérail l’ambassadeur de France Daniel Jouanneau. Ce dernier n’a pas fait de déclarations à sa sortie. Le Premier ministre s’est en outre entretenu avec le député Khalil Hraoui, président de la commission parlementaire des Finances. Interrogé par la suite sur la persistance des rumeurs concernant une éventuelle démission du ministre des Finances Georges Corm, M. Hraoui n’a ni démenti ni confirmé ces rumeurs, affirmant simplement qu’il n’avait «pas connaissance de la situation de M. Corm» et qu’il pensait que ce dernier «a établi un bon budget et une excellente vision d’avenir pour les étapes ultérieures». Pour le député de Zahlé, M. Corm a «grandement réussi à atteindre ces deux objectifs».Par ailleurs, M. Hoss a reçu une délégation d’hommes d’affaires de Singapour conduite par le doyen du corps consulaire au Liban Joseph Habis. Les discussions se sont déroulées en présence du président de l’Institut national pour la promotion des investissements (Idal) Yousef Choucair. M. Habis a indiqué à l’issue de la rencontre que c’était la première fois qu’une délégation singapourienne de cette importance visite le Liban. Il a précisé que les membres de la délégation auront également des entretiens dans les milieux économiques libanais.
Le chef du gouvernement Sélim Hoss s’est félicité hier implicitement de la volonté affichée de son prédécesseur Rafic Hariri de calmer le jeu à la suite de la tempête politique suscitée par l’affaire du rapport de la Cour des comptes mettant en cause M. Hariri et trois de ses ministres dans des irrégularités financières. Sans citer le nom de l’ancien Premier ministre, M. Hoss a...