Partenariat euro-méditerranéen - Coup d'envoi demain de la conférence Stuttgart évitera les dossiers chauds

C’est demain jeudi que s’ouvrira à Stuttgart (Allemagne) la troisième conférence ministérielle des 27 pays engagés dans le partenariat euro-méditerranéen. Regroupant les ministres des Affaires étrangères (ou leurs représentants) des quinze pays de l’Union européenne et des douze pays du sud de la Méditerranée, cette rencontre devrait confirmer – et consolider – les fondements du partenariat convenus lors de la première conférence ministérielle de Barcelone, en novembre 1995. Le Liban sera représenté à ces assises euro-méditerranéennes par le ministre de l’Économie et du Commerce, M. Nasser Saïdi, et le secrétaire général du palais Bustros, M. Zafer el-Hassan. En sa qualité de ministre des Affaires étrangères, le chef du gouvernement Sélim Hoss aurait dû se rendre à Stuttgart, mais il en a été empêché par ses nombreux engagements en tant que Premier ministre. Cette troisième conférence ministérielle devrait, vraisemblablement, éviter d’aborder en profondeur certains dossiers brûlants, tels que le processus de paix au Proche-Orient ou les relations d’Israël avec ses voisins arabes. Le processus du partenariat ayant été quelque peu freiné par cette conjoncture régionale qui demeure explosive, les délégations présentes à Stuttgart s’efforceront sans doute d’axer leurs débats et leurs délibérations sur des thèmes rassembleurs portant sur le développement socio-économique. La conférence ministérielle a été précédée ces dernières quarante-huit heures de trois forums s’inscrivant dans le cadre de l’une des principales dimensions du partenariat euro-méditerranéen, à savoir les relations entre les composantes des sociétés civiles des 27 partenaires. Ces forums, auxquels ont participé des journalistes, des experts et des cadres supérieurs des pays concernés, ont porté sur les droits de l’homme, l’environnement et les relations économiques.