Karamé : les taxes imposées n'affectent pas les classes moyenne et pauvre

Dans un entretien à bâtons rompus avec les journalistes dans son bureau de Tripoli, l’ancien Premier ministre Omar Karamé a relevé beaucoup de points positifs dans le budget et assuré que les chiffres avancés sont réalistes et reflètent une image claire de la situation financière de l’État. Comparant l’actuel budget à ceux préparés par les gouvernements précédents et qui laissaient à désirer quant à leur exactitude, M. Karamé a affirmé que «le budget, tel que détaillé dans le rapport soumis par le gouvernement, est un budget réaliste, respectable et clair. Fait essentiel : les taxes décidées n’affectent aucunement les classes moyenne et pauvre de la population. Quant à l’augmentation de deux mille livres libanaises imposée au prix des vingt litres d’essence, seules 900 livres vont aux caisses de l’État, alors que le reste représente l’augmentation mondiale des prix».