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Actualités - CHRONOLOGIE

Objets d'antiquité L'affaire Moawad se tasse

La question de la «disparition d’objets archéologiques» de l’ancienne villa Pharaon, rachetés par l’homme d’affaires Robert Moawad, commence à se tasser. Le directeur général des antiquités, M. Chaker Ghadban, a ainsi publié un communiqué indiquant que ses propos à ce sujet avaient été mal interprétés par les journalistes. Dans le rectificatif à sa déclaration, M. Ghadban apporte des éclaircissements sur sa visite à la villa Pharaon, dans le cadre des investigations sur l’affaire des antiquités, en relatant point par point la teneur des échanges avec les «propriétaires». Rappelons qu’à la suite de cette affaire, M. Moawad avait annoncé sa décision de geler ses investissements au Liban. Pour sa part, le président du Conseil, M. Sélim Hoss, a reçu samedi matin au Grand Sérail le frère de Robert Moawad, M. Walid Moawad, afin de d’éclaircir le malentendu survenu dans le cadre des investigations. M. Hoss a fait porter une lettre à Robert Moawad par le biais de son frère, dans laquelle il lui fait part de ses regrets pour ce qui s’est passé, réaffirmant son estime pour l’homme d’affaires qui «jouit d’une excellente réputation sur le plan arabe et international». «Cette affaire a été traitée d’une manière irresponsable», a affirmé M. Walid Moawad, à l’issue de son entretien avec le Premier ministre. «Elle a pris une ampleur démesurée, de même qu’elle a été investie dans un contexte qui n’était pas le sien», a-t-il ajouté. Quant aux pièces archéologiques et autres possessions relevant de la villa, «elles se trouvent toujours sur le territoire libanais. Nous les avons sorties de la résidence dans la cadre des travaux de restauration qui sont effectués par des sociétés libanaises (en collaboration avec des experts arabes et étrangers), à l’Usek», a poursuivi M. Moawad qui a par ailleurs expliqué que certaines pièces sont des acquisitions internationales. Toutes ces pièces sont destinées à être exposées à la villa même une fois les travaux de restauration achevés, a précisé M. Moawad. Interrogé au sujet du «gel des investissements», il a répondu qu’ils ont été «suspendus» jusqu’à ce que «la lumière soit faite sur cette affaire», a encore déclaré M. Walid Moawad qui a relevé que la réputation de la famille a été ternie dans des pays arabes, européens et même asiatiques. Pour sa part, le directeur général des antiquités a précisé dans son communiqué que les propriétaires de la villa lui avaient remis une liste exhaustive des possessions de la résidence, auxquelles viennent s’ajouter des pièces acquises par Robert Moawad lui-même.
La question de la «disparition d’objets archéologiques» de l’ancienne villa Pharaon, rachetés par l’homme d’affaires Robert Moawad, commence à se tasser. Le directeur général des antiquités, M. Chaker Ghadban, a ainsi publié un communiqué indiquant que ses propos à ce sujet avaient été mal interprétés par les journalistes. Dans le rectificatif à sa déclaration, M....