Presse catholique Préparatifs de la réunion du conseil de l'Ucip au Liban

Les préparatifs de la réunion en juin prochain, au Liban, du conseil de l’Union catholique internationale de la presse (Ucip) au Liban, se poursuivent. On apprend toutefois que les représentants américains de l’Ucip ne viendront pas au Liban, pour des raisons qui tiennent à la fois des motivations personnelles et de la réputation d’insécurité du Liban, qui continue à prévaloir aux États-Unis. De ce fait, le renouvellement du bureau de l’Ucip, qui devait succéder aux réunions de Beyrouth, se fera à Rome. Le P. Antoine Gemayel, directeur général du Centre catholique d’information (CCI), qui coordonne les travaux de la réunion de l’Ucip au Liban, vient de rencontrer le chef du gouvernement et le président de la Chambre, pour les informer des détails de cette réunion. Il reste que le programme d’immersion (“Refresher Program”) qui s’est tenu en novembre, 1997 au Liban, continue de servir de modèle aux nombreux journalistes qui y ont participé. Le P. Marc Bouchard, directeur de publication d’une église diocésaine du Québec, vient d’adresser au P. Antoine Gemayel une lettre enthousiaste dans laquelle il évoque le souvenir du «Refresher Program» de 1997, et le propose comme modèle à un programme d’immersion que l’Ucip organise au Mexique, pour les branches américaines de l’union. «En partie détruit par la guerre (1975-1990), le Liban n’en demeure pas moins un pays magnifique et riche d’une longue histoire, écrit notamment le P. Bouchard. Là encore les organisateurs ont été formidables et je m’en voudrais de ne pas nommer, parmi eux, le père Antoine Gemayel. Ils nous ont fait connaître leur pays, à commencer par Beyrouth, une ville en reconstruction, mais quand même intéressante et agréable à visiter. Tyr, Sidon, Byblos, la vallée de la Kadisha, la plaine de la Békaa. Les Cèdres, Zahlé, Baalbeck, tous ces noms montrent bien que nous avons fait aussi du tourisme, mais d’une richesse et d’une qualité exceptionnelles, qui comportait toujours des contacts avec des gens et qui n’était jamais sans liens réels avec les objectifs du “Refresher Program”. Je ne sais si tous les “Refresher Programs” sont aussi extraordinaires, car c’est le seul auquel j’ai eu la chance de participer. Seize mois plus tard, ma mémoire est encore toute pleine de visages, de paroles, de lieux, et tout cela continue de me parler d’un peuple accueillant, de personnes habitées par un désir fort et tenace de liberté et de vérité.